Samyn : « Beaucoup d’erreurs » pour Clara Copponi et la FDJ

Crédit photo Thomas Maheux / FDJ Nouvelle Aquitaine Futuroscope

Crédit photo Thomas Maheux / FDJ Nouvelle Aquitaine Futuroscope

Clara Copponi le sait : il y avait bien mieux à faire sur les routes du Samyn, ce mardi. Très en jambes depuis sa reprise des compétitions le week-end dernier - 5e du Nieuwsblad et 6e du Circuit du Hageland -, la Provençale a encore décroché un Top 5 sur la Classe 1 belge (voir classement). Mais la façon dont s’est déroulée la fin de course lui laisse un goût amer. “C’était un final compliqué. On ne savait pas trop quoi faire vu qu’il y avait Vittoria (Guazzini) devant. À un moment donné, sur le bord de la route, j’ai vu un panneau 100 alors j’ai lancé mon sprint. Puis j’ai relevé la tête et cette fois-ci, j’ai vu un panneau 200... Du coup, je n’avais plus rien pour la fin… Heureusement que Vittoria était devant et qu’elle a fait le sprint car finalement elle a fait 3. Mais je crois qu’il va falloir que j’apprenne à courir sur les fins de course”, lâche la sprinteuse de la FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope à chaud, auprès de DirectVelo, dans un sourire crispé.

Avant d’en remettre une couche : “je pense qu’il va falloir que je regarde le replay de mes trois courses. Je vais devoir apprendre de mes erreurs car je sais qu’il y en a beaucoup”. Il y a en effet de quoi enrager et la plus frustrée de toutes aurait pu être sa propre coéquipière italienne Vittoria Guazzini. En tête avec Shirin Van Anrooij (Trek-Segafredo) jusque dans les derniers hectomètres de la course, elle semblait en mesure de jouer la victoire mais a donc vu cette même Clara Copponi favoriser en partie le retour du groupe des poursuivantes. Dans les ultimes mètres de la course. Et pourtant, la Transalpine s’est présentée tout sourire en zone mixte : “sur la fin, j’étais vraiment fatiguée. Je n’avais plus rien dans les jambes alors j’ai attendu le plus possible pour lancer le sprint mais les filles derrière sont arrivées beaucoup plus vite. Je suis quand même contente de ma condition physique et de la façon dont j’ai couru”, assure-t-elle. Quant à la stratégie d’équipe ? “On avait une bonne tactique, lance-t-elle. Il nous manque juste un peu de réussite pour en gagner une. Mais la victoire n’est pas très loin pour le groupe, j’en suis persuadée”.

Il semble pourtant qu’il y avait bien mieux à faire pour une équipe qui place deux filles dans le Top 5 mais qui avait clairement les moyens de jouer la victoire. Mais l’ancienne sociétaire de la formation Valcar-Travel & Service préfère se satisfaire d’un podium qu’elle n’imaginait pas forcément possible il y a encore quelques jours. Il faut dire que Vittoria Guazzini a passé un hiver compliqué après s’être fracturé la cheville sur Paris-Roubaix, l’automne dernier. “Je me suis rassurée car depuis cette chute, il y a eu une longue période sans course et je ne savais pas comment le corps allait réagir en ce début de saison”. C’est ainsi qu’elle se félicite de retrouver déjà un très bon niveau à l’entame de cette période des Classiques qu’elle “aime tout particulièrement”. Clara Copponi, pour sa part, n’attend qu’une chose : “quand on est une sprinteuse, on veut gagner”

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