Rien ne presse pour Reuben Thompson

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Il ne faut pas s’y tromper : présent sous les couleurs de la Groupama-FDJ le week-end dernier sur les Boucles Drôme/Ardèche, Reuben Thompson n’est pas membre de la WorldTeam tricolore. Du moins, pas encore. Sous contrat avec la structure de Marc Madiot pour 2023 et 2024, le Néo-Zélandais figure toujours dans l’effectif de la réserve cette année. Mais c’est bel et bien chez les « grands » qu’il a lancé sa saison 2022 en Europe, après avoir pris part à son Championnat national. Comme Romain Grégoire (lire ici), il a profité de plusieurs forfaits au sein de la maison-mère pour s’inviter à la fête et se confronter à quelques-uns des meilleurs coureurs au monde. Une situation loin d’être inédite au sein de cette équipe qui propose désormais régulièrement aux membres de sa Conti de rejoindre l'équipe première une ou plusieurs fois dans la saison, mais qui reste à chaque fois un moment privilégié et particulier pour les premiers concernés.

“C’est comme un coup de défibrillateur, surtout après quatre ou cinq mois sans compétitions de ce niveau. Mais c’était sympa !”, lâchait Reuben Thompson auprès de DirectVelo à sa descente de vélo, dimanche, juste après avoir bouclé la Faun-Drôme Classic (1.Pro). “Je suis venu en remplacement car pas mal de mecs chopent la Covid en ce moment. C’est particulier de commencer la saison sur des ProSeries alors que je suis encore coureur de la Conti. Cela dit, c’est vraiment agréable car tout le monde est bienveillant et l’accueil a été génial au sein du groupe. C’est déjà de l’expérience et de premiers repères acquis en sachant que je serai avec eux l’année prochaine”.

DES OBJECTIFS PLUS LOINTAINS

Le « Kiwi » avait déjà disputé plusieurs épreuves avec la WorldTeam l’an passé : le Tour des Alpes et le Tour de Burgos (2.Pro), alors qu’il avait aussi participé à une Classe 1, le Circuit de Wallonie, avec la Conti. Voilà donc une expérience de plus à ce niveau pour celui qui a fêté ses 21 ans il y a quelques jours. “C’est toujours agréable d’apprendre aux côtés de ces mecs-là. Je n’ai pas encore la caisse pour espérer être compétitif et jouer quelconque rôle une fois qu’on a passé les quatre heures de course… Mais bon, je n’ai pas encore eu l’occasion de faire beaucoup d’intensités ces dernières semaines alors je ne suis pas inquiet”.

Reuben Thompson a une idée bien précise en tête : être à 100% à la fin du printemps et pendant l’été pour l’enchaînement Alpes Isère Tour, Tour d’Italie Espoirs et Tour du Val d’Aoste, dont il est le tenant du titre. “Autant dire que j’ai encore du temps devant moi pour monter en puissance”. Et bien qu’il soit déjà assuré d’évoluer à la Groupama-FDJ en 2023, il promet que l’état d’esprit reste le même que l’an dernier. “La pression que je m’impose n’a pas changé. Au contraire. En fait, je sais de quoi je suis capable, maintenant que j’ai gagné le Tour du Val d’Aoste, alors je me dois d’être ambitieux et d’avoir des objectifs élevés”

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