Valentin Madouas : « Nous sommes venus pour gagner des courses »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Valentin Madouas n'avait dans les jambes que les 177 kilomètres de la veille dans la première étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var au départ, ce samedi, à Puget-Théniers. Face à Nairo Quintana et Tim Wellens qui avaient quatre jours de plus dans les cannes, "c'était un petit avantage pour eux, relativise pour DirectVelo le coureur de la Groupama-FDJ. Il m'a manqué un petit quelque chose pour suivre Tim Wellens. Il était presque prenable mais il est sorti vraiment fort et je ne pouvais pas y aller". Quelques kilomètres plus tôt, dans les rampes du Col d'Èze, le Belge de la Lotto-Soudal est parti à la poursuite de Nairo Quintana qu'il a rejoint après la bascule du sommet, avant de l'arranger au sprint à l'arrivée à La Turbie. Derrière le duo de tête, le vainqueur de la Polynormande a dû s'escrimer pour suivre les deux Trek-Segafredo, Bauke Mollema et Amanuel Ghebreighzabhier. "J'ai essayé de gérer ma fin d'ascension, il y avait vent de face et les Trek montaient par à-coups".

Le coureur de 25 ans est content de sa place sur le podium à l'arrivée (voir classement) et reste confiant pour espérer faire mieux. "Il reste encore une étape, on ne sait pas ce qui peut se passer même si les deux devant sont vraiment forts. C'est une course de vélo et on espère une belle performance encore demain (dimanche). Il me manque un peu d'intensité, mais demain ça ira mieux. Aujourd'hui, ça allait déjà mieux qu'hier". L'envie de gagner est l'objectif principal des coureurs de la WorldTeam. "Nous sommes venus ici pour gagner des courses. Demain, on va tout faire pour gagner l'étape et ensuite on verra pour le classement général. Si j'ai une ouverture pour remporter le général, je la saisirai. J'espère que demain un coureur de l'équipe lèvera les bras". 

Ce samedi, les coureurs de la Groupama-FDJ avait mis un plan en place avant la course. Ils voulaient durcir la course avant la Côte d'Aspremont. Mais un grain de sable a mis par terre le plan échafaudé. "Michael Storer a eu un problème mécanique au moment où on voulait durcir la course avec Thibaut (Pinot). Il voulait se faire plaisir en étant attaquant. Malheureusement, il n'a pas pu le faire, explique le Breton. Le Franc-Comtois a tout de même pris le manche derrière les échappés, en compagnie de Kévin Geniets, en verve depuis le premier jour. "Thibaut va monter en pression tranquillement. Quand on a un coureur comme ça qui roule en tête de peloton, ça fait plaisir et on a envie de bien faire après et de donner le maximum". 

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