Julian Alaphilippe : « C’est un bon début »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Julian Alaphilippe est déjà dans le coup. 6e jeudi le long de l’étang de Berre lors du prologue inaugural (voir classement), le double Champion du Monde sur route en titre était présent dans le premier peloton, sur la première étape en ligne du Tour de la Provence (2.Pro), au moment où le paquet a explosé, sans surprise, à la faveur d’un vent puissant. En passant des relais appuyés dans ce groupe de tête, le coureur de la Quick-Step Alpha Vinyl a contribué à écarter bon nombre d’adversaires en vue du classement général final. “Je ne finis pas spécialement comme après une Classique mais j'ai l'impression d'avoir fini comme après une journée super rapide, et ça a été le cas pour tout le monde”, a-t-il résumé à sa descente de vélo, sur le front de mer, aux Saintes-Maries, devant une marée de journalistes et de photographes venus cueillir sa première réaction ou mimique d’après-course. “Mais je suis content, pour une reprise”.

Le natif de Saint-Amand-Montrond n’a pas été surpris par le scénario de l’étape. “Tout le monde s'attendait à une journée nerveuse et très rapide, ça a été le cas. On a su être bien représentés à l'avant, je suis très content personnellement, je me suis fait plaisir, les jambes étaient bien”. Après cette belle passe d’armes, Julian Alaphilippe est allé jouer des coudes dans le dernier kilomètre pour tenter d’enlever l’étape. Mais il n’a rien pu faire face au pur sprinteur qu’est Elia Viviani et a dû se contenter d’une place sur le podium (voir classement). “À l'approche du sprint, j'ai voulu le faire mais j'ai vu que c'était compliqué avec Elia (Viviani). Je ne voulais pas prendre trop de risques. On avait déjà plus ou moins réussi notre journée. C'est un bon début”, insiste-t-il.

Le voilà désormais en bonne position au classement général. “Sur le papier, ça a l'air plus dur demain (samedi) que l'année dernière. On va voir comment va se dérouler la journée, il y a des coureurs qui ont perdu pas mal de temps aujourd'hui, ça peut aussi laisser le champ libre à une échappée. J'ai dit avant la course qu'on saisirait les opportunités. Il reste encore deux belles occasions”.  

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