Romain Feillu : « Le vélo me fait vraiment vibrer »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Romain Feillu débute son Essor Basque 2022 comme il avait fini l’édition précédente, par une victoire. Un an après son succès le dernier week-end, au Trophée de l’Essor, le coureur du CC Périgueux Dordogne s’est offert ce samedi les Boucles de l’Essor (voir classement). Au départ de Boucau, il ne s’imaginait pas forcément lauréat 111 kilomètres plus tard, à Tarnos. “Je suis content parce que je n’étais pas trop confiant, confie-t-il à DirectVelo. Je me suis fait vacciner en début de semaine et je n’avais pas des bonnes sensations depuis, contrairement à la semaine dernière”.

Mais avant la course, il avait pris le temps de reconnaître en voiture les cinq derniers kilomètres de la journée. Au cas où… “Je suis resté bien placé pendant la course même si j’ai un peu souffert dans les bosses. C’était, je pense, pareil pour tous les sprinteurs”. Sous un beau soleil, chose rare le premier week-end de l’Essor Basque, la course a été simple à lire avec une échappée de deux puis quatre et enfin trois hommes (Thomas Bonnet et Antoine Devanne, accompagné du seul Florian Rapiteau après que Esteban Miomandre a été distancé). L’échappée a résisté au retour du peloton jusqu’à la ligne droite finale. “Ils étaient costauds, rapporte Romain Feillu. Et Vendée U, en tête de peloton, a bien protégé ses deux échappés. Devant, ils reprenaient quatre-cinq secondes dans chaque virage”.

« L'ADRÉNALINE ET LES SENSATIONS, JE TROUVE ÇA GÉNIAL »

Pour reprendre les fuyards, l’ancien maillot jaune du Tour de France a dû lancer son sprint de très loin, à 500 mètres de la ligne. “J’ai eu un petit peu d’aspiration quand j’ai repris l’échappée, je suis passé en tête dans les 200 derniers mètres. C’était encore long…”. Mais ses jambes ont tenu jusqu’à ligne, où il devance deux autres Vendée U, Antonin Corvaisier et Mattéo Vercher. De quoi afficher un grand sourire au moment de descendre du podium. “Le vélo me fait vraiment vibrer, rouler à l’entraînement me plaît plus qu’avant et les courses me plaisent toujours autant. L’adrénaline et les sensations, je trouve ça génial”.

À 37 ans, Romain Feillu va encore compter sur sa pointe de vitesse pour continuer de s’illustrer. “Elle me permet d’espérer de faire des résultats tout le temps. Je sais qu’ici ça me convient, les Plages aussi”. La semaine prochaine, il ne défendra pas son titre au Trophée de l’Essor puisqu'il participera en effet au Circuit des Plages Vendéennes. “On avait envie de les faire, les parcours sont quand même plus accessibles qu’ici”. Avant de filer vers la Vendée, il a encore une belle occasion de briller ce dimanche au Circuit de l’Essor. L’an passé, seul Sandy Dujardin l’avait devancé au sprint à Cambo-les-Bains.

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