Julien Amadori : « On s’y attendait »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Julien Amadori a montré le maillot. Dimanche, pour la première course de l’équipe Nice Métropole Côte d’Azur en tant que formation professionnelle, l’athlète de 28 ans a pris part à la longue échappée de la journée sur le Grand Prix de Marseille-La Marseillaise (1.1). “On voulait avoir quelqu’un devant. Pour la première de l’équipe, c’était important de se montrer. Et ça l’était aussi pour nos partenaires, d’autant que ce début de saison se déroule sur les terres de notre région”. Pour être à l’avant, l’Azuréen a dû se faire violence. Après avoir initialement loupé le coche, il est rentré dans un second temps en compagnie de Jordan Jegat (Team U Nantes Atlantique). “On a réussi à revenir, c’était l’essentiel. Mais ça nous a coûté beaucoup d’énergie et c’est sans doute ce qui m’a manqué par la suite lorsque ça a accéléré”.

C’est ainsi qu’il a été distancé du groupe de tête à une centaine de kilomètres du but. “Je voulais passer l’Espigoulier en tête car on avait repéré le final et je savais que ça m’aurait permis de tenir plus longtemps par la suite. On se doutait que la guerre entre les favoris allait débuter au niveau de la Route des Crêtes. Mais c’était un gros effort et je n'ai pas pu les accompagner”. Clairement, Julien Amadori n’a pas tenu la distance, lui qui a d’ailleurs abandonné à l’entame de la dernière heure de course. Après une saison 2021 durant laquelle il avait très peu couru, il s’y attendait. “L’an passé, j’étais plus dans la paperasse que sur le vélo. J’ai contribué à la montée de l’équipe en Conti, j’ai démarché des partenaires, etc. Tout ça m’a pris beaucoup de temps et je n’ai presque pas couru. Je savais que cette reprise serait dure”. Il considère ainsi qu’il ne sera pas à 100% de ses moyens “avant, probablement, le printemps”.

En attendant, il a réussi sa première mission en montrant le maillot et en étant offensif. Ses coéquipiers connaissent désormais la marche à suivre pour les épreuves à venir. “On est une nouvelle équipe et on reste donc en construction. L’entente est très bonne dans le groupe. On va monter en puissance”. Devant l’Orange Vélodrome de Marseille, le meilleur représentant de la formation niçoise, Andrea Mifsud, a terminé à près de six minutes du premier peloton (voir classement). Sans doute pas de quoi s’affoler pour autant à l’amorce d’un mois de février que la Conti savait particulièrement exigeant et relevé. “On s’y attendait étant donné la startlist. Mais ça va venir avec le temps”.

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