Marion Norbert-Riberolle : « Ça m’a fait un truc »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

L'arche du château de Flamanville a fait battre le cœur de Marion Norbert-Riberolle. "Ça m'a fait un truc hier à la reconnaissance en passant dessous, avant la ligne d'arrivée. La dernière fois où j'y suis passée, c'est quand je suis devenue Championne de France (en 2020, NDLR). J'étais contente", sourit-elle auprès de DirectVelo. Ces retrouvailles avec le circuit normand, à l'occasion de la Coupe du Monde ce dimanche, ont aussi joué sur l'ambiance. "Les supporters étaient géniaux, j'entendais mon nom sur tout le parcours, j'aime toujours retrouver le public français. Une partie de mon fan-club est venue. En Belgique, c'est à huis-clos maintenant. Le circuit était génial, Mickaël (Lemardelé), l'organisateur, a fait un travail extraordinaire".

« JE N'AI PAS CHANGÉ DE VÉLO »

La représentante de Starcasino ressent à la fois la satisfaction de son premier Top 10 de la saison en Coupe du Monde (voir le classement) et des regrets dans le déroulement du dernier tour. "J'étais dans le petit groupe pour la 6e place avec Hélène Clauzel, Eva Lechner et Manon Bakker. Je n'ai pas changé de vélo pendant la course. Dans le dernier tour, j'ai entendu mon dérailleur qui claquait, les vitesses ne passaient plus. J'étais aussi un peu dans le dur".  

Avant de terminer 9e, la cycliste de 23 ans a entrevu un meilleur classement. "J'ai voulu jouer tactique. J'essayais d'être devant dans les parties techniques où j'étais plus à l'aise que dans la roue des filles, où on ne prend pas la trajectoire qu'on veut. Avec mes soucis de dérailleur, j'ai reculé dans le groupe et j'étais trop loin pour revenir quand ça a attaqué. Mon entraîneur me donnait les écarts, je pensais qu'on pouvait rentrer pour la 5e place mais ça ne s'entendait pas forcément dans le groupe, c'était plus des attaques".

« AVEC LE DÉCALAGE HORAIRE, J'ÉTAIS À LA RAMASSE »

Contrairement aux absentes qui ont fait l'impasse sur Flamanville pour mieux préparer le Championnat du Monde, Marion Norbert-Riberolle n'ira pas aux Etats-Unis car son changement de nationalité date de moins d'un an. "Ce n'est pas un regret de ne pas aller au Championnat du Monde. Je suis allée aux Etats-Unis en début de saison pour les manches de Coupe du Monde, mais avec le décalage horaire, j'étais à la ramasse la première semaine. Mon corps ne s'adapte peut-être pas bien à ce décalage", s'interroge la récente vice-Championne de Belgique (lire ici).

Mais la saison de Marion Norbert-Riberolle ne s'arrête pas au Championnat du Monde. "Je fais toutes les courses d'ici la fin de saison, avec aussi les manches du Superprestige et le X2O. Après, je me préparerai sur la route pour les Classiques de printemps".

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