Valentin Guillaud : « Ça me permet d’avoir un second souffle »

Crédit photo Clémence Ondet

Crédit photo Clémence Ondet

Depuis dix jours, Valentin Guillaud a repris le chemin de l’entraînement. Juste avant la manche de la Coupe de France à Bagnoles-de-l’Orne les 13 et 14 novembre, il avait chuté en s’exerçant à passer à vélo les planches. “J’ai glissé à la réception. Je me suis fait une double fêlure de la clavicule“, déclare à DirectVelo le sociétaire du Team Guével Immobilier Laval Cyclisme 53.

Pendant huit jours, le coureur de bientôt 24 ans n’a pas touché sa machine. “J’ai repris par deux jours de home trainer. J’en ai fait une demi-heure à chaque fois, je n’aime pas du tout ça“. Puis il est retourné sur la route. “J’y suis allé tranquillement. J’ai vraiment fait de l’endurance de base. Depuis cette semaine, j’effectue quelques exercices d’intensité et de force pour retrouver un niveau conséquent". Ce week-end, il compte réenfourcher sa monture de cyclo-cross et son VTT. “Je vais essayer pour voir comment ça réagit et prendre une décision en vue de la semaine prochaine“.

« J’AURAI UN BRIN DE FRAÎCHEUR QUE CERTAINS N’AURONT PAS »

Les 11 et 12 décembre prochains auront lieu les deux dernières manches de la Coupe de France à Troyes (Aube). “Je dois passer une radio de contrôle le jeudi juste avant. Tout dépendra du résultat. Je saurai au dernier moment si je peux y aller ou non“. Classé 3e à Quelneuc et à Pierric, il a été coupé en plein élan avec cette chute. “Ça m’a un peu fait mal au moral. Je faisais une grosse saison, je n’avais jamais eu de résultats comme ça. Ça m’a bien embêté“. Il ne peut plus rien viser au classement général de la Coupe de France. “Mais ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus. Je prends les courses au jour le jour“. Durant cette période, il aurait voulu prendre part à la manche de la Coupe du Monde à Coxyde. “C’est celle que j’aurais voulu courir à tout prix. Je m’étais pas mal entraîné sur le sable, je n’habite pas très loin de la côte“, avoue le citoyen de Sigournais (Vendée).

Néanmoins, Valentin Guillaud relativise. “Avec le recul, et sur les conseils de mon entraîneur, je me dis que ça me permet d’avoir un second souffle en décembre. Le niveau commence à se tasser et j’aurai un brin de fraîcheur que certains n’auront pas ce mois-ci“. Lors de la période des fêtes, cette fraîcheur lui servira. Il passera une semaine en Belgique où il enchaînera les cyclo-cross. 

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