Marlène Morel-Petitgirard : « Ça m’a fait du bien »

Crédit photo Patrice Fouques

Crédit photo Patrice Fouques

Marlène Morel-Petitgirard s’est fait plaisir dimanche dernier lors de la Coupe du Monde de cyclo-cross à Besançon. “Je courais à domicile, j’étais encouragée. J’ai retrouvé une petite forme correcte, ça m’a fait du bien. C’était du vrai cross, le parcours était vraiment sympa et beaucoup plus physique que par le passé“, déclare à DirectVelo la sociétaire du Team Fima-Cyrpeo Alian qui a terminé 41e de l’épreuve (voir classement). “J’avais une petite appréhension. J’avais peur de ne pas être au niveau et d’être loin au vu des derniers week-ends. Je suis quand même satisfaite. Avant mon souci mécanique dans le dernier tour, j’étais 36e, c’est plutôt pas mal“.

Ces derniers mois, la Franc-Comtoise de 33 ans a enchaîné les galères. Tout d’abord, elle s’est fait réopérer du rein le 28 août. “J’ai toujours des infections par période. On n’arrive pas à trouver la raison“. Sa préparation a été retardée. Sa reprise des compétitions a également été différée par l’arrivée tardive de ses vélos. Finalement, elle a retrouvé les sous-bois le 23 octobre à l’occasion de la troisième manche de la Coupe de France à Quelneuc. Mais sa course a tourné court à la suite d’une grosse chute. “J’ai eu un traumatisme crânien, deux pertes de connaissance et une entorse au poignet. J’ai fait huit jours sans sport“.

« JE N’AI PLUS LE NIVEAU »

Marlène Morel-Petitgirard a repris à l’occasion de deux cyclo-cross en Espagne les 6 et 7 novembre. “Ça s’est plutôt bien passé. J’ai récupéré de précieux points UCI. À Quelneuc, j’étais parti loin en sixième ligne. Je ne voulais pas qu’il en soit de même à Bagnoles-de-l’Orne“. Sur les cinquième et sixième manches de la Coupe de France, elle était placée en deuxième ligne. “Mais je suis arrivée avec énormément de fatigue. J’ai peut-être subi le contrecoup du déplacement en Espagne. J’ai eu l’impression de rechuter“. Même sensation à Hittnau (Suisse) une semaine avant Besançon. Avant cette éclaircie au milieu de la grisaille de la Malcombe.

Ce dimanche, elle va prendre part au Championnat de Bourgogne-Franche-Comté. “Je verrai comment je serai. Si je suis comme à Bagnoles ou à Hittnau, je n’irai pas à Troyes (prochaine étape de la Coupe de France, NDLR). Concernant la Coupe du Monde, elle exclut une nouvelle escapade en Belgique comme l’an dernier (lire ici). “Je veux courir le plus proche de la maison. Je n’ai plus le niveau, je n’encaisse plus les déplacements. Il y a un temps pour tout avec les enfants et le boulot“. Malgré tout, elle ne pense pas encore à la fin de sa carrière. “Ça fait deux-trois ans que j’aimerais stopper complètement, mais je n’y arrive pas. Je refais toujours des épreuves régionales et quelques UCI à droite et à gauche. J’ai du mal à m’arrêter“.

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