Léa Curinier, l’heureuse parenthèse

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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Première victoire sur un cross UCI pour Léa Curinier ! L’Ardéchoise s’est imposée, ce dimanche, sur le circuit de la Grandville, dans les Ardennes (voir classement). “Je suis contente. Je n’ai pas fait beaucoup de cyclo-cross depuis le début de saison. Revenir avec une victoire sur un cross UCI, c’est plaisant et motivant”. En effet, depuis l’ouverture de la saison de cyclo-cross, le nombre de compétitions disputées par la sociétaire du Team Arkéa pouvait se compter sur les doigts d’une seule main. Ce qui ne l’a pas empêchée de se montrer la plus solide sur un circuit exigeant et rendu plus difficile encore par une météo capricieuse. “J’aime bien quand c’est physique. Je prenais beaucoup de plaisir dans la bosse. Par contre, sur la fin, j’avoue que j’en avais un peu marre des virages (sourire). Je n’y suis pas très à l’aise, encore moins quand c’est boueux. C’était un parcours physique qui m’a fait travailler mes lacunes. Avec cette météo, ça rendait les choses compliquées mais c’était quand même plutôt cool”.

Malgré son relatif manque de rythme, Léa Curinier a parfaitement su gérer son effort. “J’aime les efforts violents. J’ai pris la course à mon compte dès le début. Une fois devant, j’ai essayé de creuser le trou petit à petit et de bien m’appliquer sur les parties techniques”. Mission accomplie. L’athlète de 20 ans va maintenant se rendre à Troyes, pour le dernier week-end de Coupe de France. Mais… en tant que simple spectatrice. “Ce week-end là, j’aurai un bon bloc d’entraînement qui est déjà prévu. Je ne vais pas courir”. En revanche, elle souhaiterait disputer le Championnat de France, à Liévin (Pas-de-Calais). À condition que le Team DSM, l'équipe avec laquelle elle s'est engagée pour 2022, lui permette de disputer la course au maillot bleu-blanc-rouge.

Liévin ou non, Léa Curinier a dans tous les cas décidé de ralentir son activité dans les sous-bois. “J’ai encore la possibilité de faire quelques cyclo-cross pour le plaisir mais il faut que je pense à souffler car ce sera une année importante pour moi sur la route, avec de belles courses au niveau mondial chez DSM. J’essaie de préparer la saison au mieux. Le cross, c’est pour compléter l'entraînement”. L’ancienne Championne de France Juniors du contre-la-montre a rencontré son nouveau staff et ses futures coéquipières au mois d’octobre, à l’occasion d’une première semaine d’intégration, où elle a notamment retrouvé la Franc-Comtoise Juliette Labous. Les filles se rassembleront une nouvelle fois en décembre pour la présentation officielle de l’équipe, avant un stage qui devrait se dérouler à Calpe (Espagne), en janvier.

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