Grand Prix du Morbihan : Les réactions

Crédit photo Michaël GILSON / DirectVelo

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Arne Marit (Sport Vlaanderen-Baloise) a remporté au sprint, ce samedi, à Grand-Champ, le Grand Prix du Morbihan (1.Pro), quinzième manche de la Coupe de France FDJ. Après 176,9 kilomètres de course, il a devancé Bryan Coquard (B&B Hôtels p/b KTM) et Elia Viviani (Cofidis).
Arne Marit succède à Benoit Cosnefroy au palmarès (voir classement).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Bryan COQUARD

2e

« J’avais à cœur de bien faire. L’équipe était super solide et forte. J’ai hésité à attaquer dans la dernière bosse comme au Championnat de France. J'ai préféré finalement me préserver pour le sprint. Je l’ai lancé à 250 mètres. Je me sentais vraiment bien. J’ai ouvert la porte au Topsport (Arne Marit, NDLR) qui a tout fait bien à l’abri. Sur une arrivée avec beaucoup de vitesse, l’aspiration joue beaucoup. Il a réussi à me sauter sur la ligne. Il ne me manque pas grand-chose. J’aurais peut-être dû avoir plus gros. C’est comme ça. On était venu pour gagner, je suis super déçu. Mais je n’oublie pas que j’ai galéré depuis le Tour de France. J’ai eu un tassement lombaire avec une fissure des vertèbres là-bas. Ensuite, je suis revenu petit à petit. Au Tour Poitou-Charentes, je me suis cassé quatre côtes et j’avais des lésions accromio-externo-claviculaires de stade 2. Je me suis recassé deux côtes au Tour du Luxembourg. Depuis Binche-Chimay-Binche la semaine dernière, ça revient bien. Je suis content de mon état de forme.

Je serai à Chateaulin demain (dimanche aux Boucles de l’Aulne, NDLR). Je vais jeter mes dernières forces dans la bataille. Il me reste une dernière occasion ».

Portrait de Jean-Louis LE NY

Échappé

« Je me sentais bien. On s'est fait avoir sur la partie en ligne. Une partie du peloton s'est arrêtée pisser et une équipe a relancé. J'étais un peu inquiet à ce moment-là. J'avais des bonnes jambes. On sentait que c'était propice à un sprint. Ce n'est pas forcément ce que je cherchais. J'ai couru à l’instinct pour me faire plaisir. Je me suis retrouvé dans un groupe de 19 en tête à une soixantaine de kilomètres de l'arrivée mais sur 19, il y a quinze coureurs qui ne roulaient pas. C'est pour ça que j'ai décidé de relancer. Je voulais attendre un peu car c'était encore loin (43 kilomètres de l'arrivée, NDLR) mais j'y suis allé. Jérémy Leveau était bien mais Lars Van den Berg était peut-être un peu moins bien. On se fait reprendre à un tour de l'arrivée. À trois contre un peloton, c'était voué à l'échec.

Ça ressemblait à une course Élite. Il n'y avait pas vraiment de contrôle du peloton. C'était une belle course ».



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