Jusqu’au bout, Mavi Garcia a tout tenté

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Mavi Garcia repart bredouille du Tour féminin de l’Ardèche (2.1). 3e, 4e et deux fois 6e d’étapes, 2e du général, 2e du classement de la montagne et 4e du classement par points, l’Espagnole s’est montré particulièrement régulière, une fois encore, mais ne parvient toujours pas à remporter ce classement général qui se refuse à elle. Comme en 2018 et en 2020, elle doit se contenter de la place de dauphine au général, pour la troisième fois en quatre ans (voir classements). “J’ai tenté jusqu’au bout, tous les jours. J’ai saisi chaque opportunité. Au final, ces neuf secondes perdues dès le deuxième jour m’ont coûté le général”, admet-elle auprès de DirectVelo.

Difficile, malgré tout, d’avoir des regrets pour la leader de la formation Alé BTC Ljubljana. “Je me suis sentie très forte et je suis contente de ce que j’ai réalisé toute la semaine. C’est dommage de passer encore une fois à côté du général car la 2e place, je connaissais déjà (rires). Une année, je suis tombée sur la dernière étape, une autre fois, j’ai tout perdu sur une bordure… Mais j’ai fait tout ce qui était possible pour tenter de renverser la situation, il ne faut pas être déçue”. Finalement, sans vraiment l’avoir envisagé à ce moment-là, la Championne d’Espagne sur route a perdu la course dès le deuxième jour. “C’est bizarre de se dire que j’ai perdu le général sur une étape qui n’était pas considérée comme l’une des plus dures. Leah (Thomas) est sortie sur le plat, dans le final, et c’est là qu’elle a pris le maillot. C’est le jeu, il faut l’accepter”.

Ce mardi, lors d’une septième et dernière étape pluvieuse et montagneuse, la Majorquine a un temps fait trembler Leah Thomas, jusqu’alors impériale, en lâchant la porteuse du maillot rose sur le sommet du Col de Benas (10,6 km à 4,4 %). “C’était possible. J’ai réussi à prendre quelques mètres. Peut-être qu’avec une arrivée au sommet, ou avec une dernière descente moins longue, ça aurait pu le faire”. Reviendra-t-elle tenter sa chance une septième fois consécutive en 2022 ? “Je ne le sais pas encore mais ce sera peut-être moins évident que toutes ces dernières saisons car maintenant, il y aura aussi le Tour de France. On ne pourra pas tout faire, il faudra choisir”.

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