Déception pour Sandra Lévénez. La Bretonne n’a pris que la 18e place de la quatrième étape du Tour féminin de l’Ardèche (2.1), au sommet du Mont Lozère. Une ascension lors de laquelle elle a cédé 1’38” à la leader du classement général, l’Américaine Leah Thomas, sur les six kilomètres d’ascension (voir classement). “C’est sûr que quand tu prends la 6e place de l’étape lors de l’édition précédente, tu attends forcément de faire mieux que ça. Mais la configuration de l’étape était différente, le profil était moins sélectif avant la montée finale. Je pense tout simplement être à ma place”.

Cette semaine, la grimpeuse du Team Arkéa se sent limitée physiquement. “Il me manque un peu de watts dans les jambes pour suivre les meilleures. Lucie (Jounier) m’a super bien replacée au pied mais j’ai lâché assez vite. Je n’étais pas loin du groupe, mais trop loin quand même… Je n’étais pas bien dès le pied, j’ai sans doute lâché trop de jus avant le moment décisif. Dans la bosse juste avant, j’ai réussi à passer mais c’était déjà laborieux. En vélo, il n’y a pas de hasard, les plus fortes sont devant. Il me manque ce petit plus pour être avec les meilleures. Je n’ai plus qu’à m’entraîner…”.

Sandra Lévénez pense-t-elle être en-dessous de son niveau de 2020, ou sent-elle que le niveau est plus élevé lors de cette édition 2021 ? “Un peu des deux. Honnêtement, il y a un gros niveau. Les grosses équipes sont là. Movistar, Trek, BikeExchange… Mais j’ai du mal à analyser tout ça pour l’instant. Je me demande s’il ne me manque pas des jours de course”, s’interroge celle qui ne comptera qu’une petite trentaine de jours de compétition cette saison au terme de l’épreuve ardéchoise. “J’ai moins enchaîné que l’an dernier. C’est ce que je paie. L’entraînement ne remplace pas la compétition. Même si j’ai été sérieuse à l’entraînement, il me manque des jours de course. C’est dommage mais il faut faire avec”.