Liane LIPPERT

Allemagne

2e

« Le début de course n'était pas très dur. Il y avait une échappée dans laquelle j'avais une coéquipière. Quand on les a rattrapées, j'ai senti que j'avais vraiment de super jambes. Quand j'ai voulu essayer d'attaquer dans l'avant-dernier tour, le peloton a totalement explosé. J'étais en confiance avant d'aborder le dernier. Il n'y avait plus qu'un petit groupe. J'ai essayé de durcir le rythme. Je voulais mener la poursuite avec les autres filles et jouer la victoire, mais personne ne voulait mener la chasse. Donc au bout d'un moment, j'ai préféré m'économiser un peu et garder des forces pour le sprint. Dans les derniers kilomètres, je me suis vraiment concentrée sur ce sprint parce que je savais que j'étais parmi les filles les plus rapides. La préparation du sprint était un peu folle. Dans l'avant-dernier virage, aux 500 mètres, il y avait une grosse bagarre pour se placer. Les filles arrivaient de partout. J'ai réussi à passer sur la droite juste avant le dernier virage. J'ai viré en 2e position dans la roue de Katarzyna Niewiadoma et j'ai pu faire mon sprint. Sur la fin, ça revenait vite derrière moi, mais j'ai réussi à prendre la 2e place.

J'aurais préféré gagner, mais c'est quand même bien de décrocher cette deuxième place. C'est ma première médaille européenne dans la catégorie Elites. Je n'ai aucun regret. Je pense que j'ai vraiment couru à l'instinct. Mon début de saison n'était pas réussi, notamment mon printemps. Mais dans la deuxième partie, j'étais beaucoup mieux. Dernièrement, j'ai montré une belle forme, comme sur la Vuelta. J'espère que ce sera encore le cas pour le Mondial. La sélection n'a pas encore été annoncée, mais j'espère bien y être. Avec ce résultat, j'ai montré que j'avais ma place. »

L. LIPPERT

Rasa LELEIVYTE

Lituanie

3e

« C’était vraiment une course dure parce que ça a monté très vite dans les deux dernières montées. J’ai été distancée du premier peloton et j’ai beaucoup appuyé sur les pédales pour revenir. J’ai été surprise d’être là, j’étais très fatiguée car il y avait au moins dix coureuses qui étaient meilleures que moi dans l’ascension. Mais je me suis sacrifiée. J’étais une des plus rapides pour le sprint. Dans le dernier virage, j’ai tout risqué, j’ai été chanceuse. Je ressens beaucoup de satisfaction. C’est super important pour la Lituanie qui est un petit pays.

Il n’y a pas beaucoup de jeunes cyclistes en Lituanie. Cette médaille ici aidera peut-être la Fédération. La Fédération lituanienne nous aide beaucoup, mais le basketball est un sport plus important là-bas. J’habite en Italie depuis plusieurs années. Je suis mariée à un Italien ».

R. LELEIVYTE

Marlen REUSSER

Suisse

7e

« Je ne suis pas déçue. C’était vraiment difficile de faire quelque chose quand on est seulement à deux. On était trois mais on était deux en fait. On a fait ce qu’on a pu. Nous devions être chanceuses. Les autres ont pris le contrôle de la course. Quand elles sont parties devant, ce n’est pas à nous de réguler ça. Nous savions que nous ne pouvions pas suivre toutes leurs attaques. Nous devions compter aussi sur les autres. Les Néerlandaises étaient encore deux (Demi Vollering et Annemiek Van Vleuten). C’était vraiment difficile. J’espère que dans le futur, il y aura plus de cyclistes fortes. Elise (Chabbey) est forte mais on n’a pas assez de densité. On a beaucoup de places mais pas assez de cyclistes.

Je suis vraiment nulle en sprint, j’ai fait du mieux que j’ai pu. Je suis contente. Je savais que ça allait être dur, j’ai essayé de faire un sprint long mais je fais des virages nuls. J’ai vraiment du travail. Je suis encore nouvelle dans le vélo, je dois acquérir plus d’expérience afin de mieux courir ».

M. REUSSER

Lotte KOPECKY

Belgique

14e à 2'29"

« Je n’ai plus rien dans les jambes. Ce n’était pas possible de suivre les premières. Je suis un peu déçue. Je voulais faire de mon mieux en fonction des circonstances. J’ai essayé. Je pense que la montée était un peu trop longue pour moi. C’est bien que le Championnat du Monde soit seulement dans deux semaines. J’aime le parcours en Belgique ».

L. KOPECKY