À l’applaudimètre, Nairo Quintana a presque concurrencé le « local » Thibaut Pinot sur la Classique Grand Besançon Doubs (1.1). Alors que le Colombien était en train de revenir sur sa journée auprès des médias, le public franc-comtois scandait son prénom pour l'inciter à venir recevoir un prix sur le podium. Le leader d’Arkéa-Samsic a été le coureur le plus remuant dans le final de cette première édition. Sans surprise, tout s’est joué après le deuxième passage sur la ligne d'arrivée, dans le Col de la Grande Côte, alors qu’il restait moins de 20 kilomètres. “J’avais de bonnes sensations. J’ai essayé de faire de la sélection pour éviter un sprint. J’ai aussi essayé de partir en solo mais mes rivaux étaient forts”, estime-t-il auprès de DirectVelo. Il n’a jamais vraiment réussi à creuser sur ses principaux adversaires et s’est retrouvé dans le dernier kilomètre avec le futur lauréat Biniam Girmay (Intermarché-Wanty-Gobert) et Andrea Vendrame (AG2R Citroën), ainsi qu’Axel Zingle (Cofidis) et Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) revenus aux 500 mètres.

UN TERRAIN PLUS FAVORABLE AU TOUR DU JURA

Il n'est pas parvenu à monter sur le podium. Pas de quoi le décevoir. “J’arrive à faire 4e sur une course qui ne grimpe pas tant que ça donc c’est bien pour moi. J’aime gagner des courses ou faire des podiums mais être 4e, c’est aussi correct”, apprécie Nairo Quintana qui n’avait pas disputé la moindre course depuis l’épreuve en ligne des Jeux Olympiques, le 24 juillet dernier. Il retient également la course collective de sa formation. “Le travail de l’équipe était super bon tout au long de la course. On était bien placé et l’équipe était en forme pour faire de la sélection”. Il enchaînera ce vendredi avec le Tour du Jura (1.1) où le terrain devrait lui convenir davantage. “Je vais vouloir bien faire. On a une bonne équipe et j’ai de bonnes jambes. Ce sera une belle opportunité”, prévient le coureur venu préparer les Classiques italiennes de fin de saison.