Kylian Sénicourt se souviendra longtemps de son 20e anniversaire. Ce vendredi, le coureur de l’équipe mixte Hauts-de-France-Grand Est a été le premier concurrent à s’élancer lors du prologue du Tour de l’Avenir, disputé dans les rues de Charleville-Mézières (voir classement). “Participer au Tour de l’Avenir en Espoir 2, c’est génial”, apprécie-t-il au micro de DirectVelo.

L’habituel coureur de Dunkerque Grand Littoral-Cofidis a appris sa sélection il y a moins de quinze jours, après le Championnat de France Espoirs. “Je n’étais pas très bien avant le Championnat donc je ne pensais pas venir, reconnaît-il. Mais j’ai fait une assez bonne course (34e, NDLR). Ça m'a un peu remonté le moral. J’ai enchaîné directement avec le Challenge Mayennais. Je me sentais assez bien et on a gagné le maillot jaune (avec Hugo Roussel, NDLR) donc c’était très bien”.

PRENDRE DES ÉCHAPPÉES

Sur le Tour de l’Avenir, il espère s’exprimer sur quelques étapes accidentées. “Peut-être pas en haute montagne…. J’aimerais prendre de belles échappées”. S’il dit être un puncheur-grimpeur, il ignore son niveau quand la route s'élève face à une telle adversité. “Je n’ai jamais fait de course où il y avait un niveau comme celui-là. J’ai déjà disputé des courses en montagne comme la Classique des Alpes où j’avais fini 13e. Je me suis dit que je devais être un peu grimpeur”, pense Kylian Sénicourt, habitué à s’entraîner l’hiver dans les montagnes corses, près de Porto-Vecchio, où il a de la famille.

Dès le prologue, le 8e de la dernière manche des Boucles du Haut-Var a cerné la différence avec les courses Élites. “On sent vraiment que c’est une grande course. J’ai regardé les engagés, plusieurs coureurs sont déjà dans le WorldTour. Avant de venir, je me suis dit que ça allait être très dur de me confronter à eux. Mais c’est aussi une très belle expérience. Je suis là pour progresser, je ne suis qu’Espoir 2 donc j’ai du temps pour essayer de passer pro moi-même”.