Raphaël Parisella : « Garder cette légèreté »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Raphaël Parisella est dans le grand bain. Pour sa première année Espoir, le Canadien prend part au Tour de l’Avenir. L’habituel sociétaire des Sables Vendée Cyclisme revient pour DirectVelo sur sa performance au prologue ce vendredi (22e – voir classement) et évoque les jours à venir.

DirectVelo : Quel est ton sentiment après ce prologue ?
Raphaël Parisella : C'est un peu dur d'avoir des attentes quand on ne connaît pas le niveau. C'est ma première année Espoirs donc je ne connais pas les grands noms présents ici. Je suis un peu dans l'inconnu, après je sais ce que je peux faire sur ce genre d'effort. Il fallait quand même savoir si j'allais avoir des bonnes jambes. Le sentiment est mitigé. Je suis un peu déçu de mes jambes, mais j'ai essayé de faire le meilleur chrono que je pouvais avec les jambes du jour. Je me suis concentré sur le fait de garder de la vitesse et de rester fluide dans les virages. C'était un super beau parcours, un tracé magnifique avec les ponts notamment et la bosse, qui rajoutait un petit quelque chose. Avec les spectateurs et le bruit, ça fait une grosse différence.

Quelles sont tes ambitions sur ce Tour de l’Avenir ?
Le rêve est d'aller chercher une étape, mais ça va dépendre des circonstances de course. Ça va aussi dépendre des jambes que j'ai. On a une équipe qui est jeune. On n'a aucun coureur ici qui a déjà fait le Tour de l'Avenir. Pour moi, c'est une année d'apprentissage, de découverte. Je suis là pour voir comment je peux me classer, comment je peux tenir sur dix jours. C'est un peu le point d'interrogation, mais on va tout faire pour essayer de décrocher quelque chose sur ce Tour de l'Avenir. C’est une super expérience d’être ici.

« LA DÉCOUVERTE »

Après ta belle première année en France, tu vas être observé...
Je suis attendu, mais j'essaie de ne pas me mettre la pression. Je suis jeune, je fais ça pour le plaisir. J'essaie de garder cette légèreté. Je sais aussi que je performe bien quand je prends du plaisir et que je ne me pose pas trop de questions. Je vais essayer de ne rien changer à ce que j'ai fait depuis le début de la saison. Je veux courir sans pression, sans arrière-pensée. On peut être surpris, mais c'est la route qui va décider comment ça va se passer.

Quelles sont tes capacités dans les ascensions ?
J'adore la montagne. J'adore grimper, mais je n'ai pas le gabarit d'un pur grimpeur. Je n'ai jamais fait de courses en montagne contre des coureurs de ce calibre-là. Ça va être la découverte, ma première course avec des cols. On va se faire plaisir et essayer de voir quelles sont mes capacités de grimpeur sur des cols longs. Je suis allé faire un stage de dix jours à Pau juste avant d'arriver ici. J'ai pu monter des bosses, parce que ça manque un peu aux Sables d'Olonne (sourire). Le but était d'être préparé et pas trop dépaysé quand on va toucher les Alpes.

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