Joris Chaussinand a de quoi être satisfait. Ce jeudi, il est arrivé dans le groupe qui s’est joué la 6e place lors de la première étape du Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2). “Ce résultat fait plaisir, confie-t-il à DirectVelo. Ça me rassure parce que je suis passé par des moments très durs récemment. Je n'ai pas non plus eu un début de saison incroyable, donc j'en avais besoin. Pour la tête, ça fait beaucoup de bien”. Le coureur d’AG2R Citroën U23 a été positif au Covid-19 le mois dernier, ce qui l'a empêché de courir en Italie. “Ensuite, j'ai eu des galères mécaniques et gastriques à Cours-la-Ville (le 27 juillet, NDLR). Dans la tête, ça a été très dur. J'ai eu des fins de courses très dures mentalement, même si pour l'équipe, c'était une bonne période. Mes coéquipiers gagnaient toutes les courses, donc ça faisait plaisir qu'il y ait un engouement positif autour de l'équipe”.

Entre Bonneville et Praz-sur-Arly, il a su tout d'abord éviter les pièges. “Le début d'étape était vraiment tendu, rapporte-t-il. C'était une patinoire. Il y avait beaucoup de chutes dans le premier petit taquet, comme dans la descente en direction de Cluses. Moi, j'ai réussi à passer au travers”. Alors que trois puis cinq coureurs ouvraient la route, il a pu se réserver pour le final de l’étape. “Je suis arrivé au pied du col des Saisies sans trop de fatigue, apprécie-t-il. C'est le genre d'effort qui me convient très bien donc je suis content de ce que j'ai fait”.

S’il n’a pu accompagner les cinq costauds partis dans l’ascension des Saisies, Joris Chaussinand avait les jambes pour rester dans le second groupe de la course. “J'étais au niveau des mecs  qui étaient juste derrière. Ça ne s'est pas spécialement bien entendu. J'avais plutôt en tête de faire une bonne place sur l'étape, donc je voulais garder de l'énergie. Peut-être que d'autres étaient dans la même optique que moi”. Pour sa deuxième expérience sur une épreuve de Classe 2 par étapes - après l’Alpes Isère Tour -, il a manqué d’un rien le Top 10 (voir classements). “Je suis content de mes jambes parce que ça faisait depuis fin juin que je n'avais pas terminé une course. Du coup, je pense que je manque encore de caisse sur une épreuve avec un tel niveau. Mais c'est positif”.