Maxime Bouet retrouve des couleurs
Maxime Bouet n’a rien lâché et bien lui en a pris. Le natif de Belley avait à cœur de briller sur ses terres natales, lors du Tour de l’Ain (2.1), mais son épreuve avait bien mal débuté puisqu’il a chuté à deux reprises en quelques minutes dans les vingt derniers kilomètres de la première étape. “J’ai juste eu le temps de rentrer de ma première chute et je suis retombé, encore…”. Le lendemain, il s’est ressenti de ces deux chutes et n’a pas pu peser dans le final de la course, lui qui était pourtant ambitieux et aurait aimé jouer un rôle important lors de ce triptyque.
“J’ai passé une journée moyenne. J’ai tout de suite senti que ça n’allait pas bien. Je n’avais pas du tout les mêmes sensations que la semaine dernière en Italie. J’avais du mal à bien respirer. Je suis un peu déçu parce que je pense que j’aurais pu être beaucoup mieux que ça. Je n’aurais peut-être pas joué la gagne mais j’aurais au moins pu accrocher le groupe qui est arrivé pour la sixième place. C’est dommage, mais dès les premières montées, j’ai senti que je n’étais pas à mon niveau normal”, résumait-il auprès de DirectVelo après la 2e étape.
« DEUX SEMAINES CATASTROPHIQUES »
Mais le coureur d’Arkéa-Samsic, qui réside à Plan-de-Cuques (Bouches-du-Rhône) depuis de nombreuses années, n’a rien lâché jusqu’au bout. Il est parvenu à décrocher un bel accessit à Lélex-Monts Jura, le dernier jour (voir classements), signant ainsi le onzième Top 10 de sa carrière dans l’épreuve, lui qui y avait gagné une étape en 2010, devant Greg Van Avermaet et Tony Gallopin, alors qu'il évoluait sous les couleurs d’AG2R La Mondiale.
Cette 7e place est l’occasion de retrouver des couleurs et de se faire plaisir après une période difficile, puisqu’il a été contraint de faire une croix sur une neuvième participation au Tour de France pour la deuxième année consécutive, en juillet dernier. “L’année dernière, je me suis déchiré l’ischio avant le Tour, au Championnat national. Cette année, j’ai eu la Covid. Donc pas de Dauphiné ni de Tour… Je suis déjà content d’être revenu à ce niveau-là car j’ai vraiment passé deux semaines catastrophiques chez moi. Je pensais que ma saison était pliée”, explique-t-il en précisant avoir été particulièrement diminué par le virus. “Mais sur la Semaine italienne, j’étais bien et au Tour de l’Ain, je ne suis pas largué…”. Une bonne nouvelle avant les courses à venir : le Tour du Limousin, le Tour de Grande-Bretagne puis les courses d’un jour italiennes de fin de saison. “Ce sont des courses que j’aime beaucoup et j’espère bien y retourner”.