Antonio Tiberi prend ses marques

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Antonio Tiberi est l’une des attractions du peloton WorldTour, cette saison. Il fait partie de ces très jeunes talents à avoir rapidement intégré l’une des meilleures formations du monde. Ainsi, l’Italien a rejoint la Trek-Segafredo l’hiver dernier, à 19 ans seulement, après un stage estival concluant au sein de la structure américaine. Le Transalpin s’était distingué notamment en 2019 en décrochant le titre mondial du contre-la-montre chez les Juniors, dans le Yorkshire. Depuis, il a donc découvert le très haut niveau. “C’est forcément difficile, il y a une grande marche à franchir et je l’ai senti assez vite dans la saison. Mais d’un autre côté, c’est évidemment une très belle expérience et en plus de ça, j’ai quand même réussi à jouer les premiers rôles de temps en temps, notamment sur le Tour de Hongrie où j’ai pu terminer sur le podium”, se félicitait-il auprès de DirectVelo en marge du Tour de l’Ain. Ce podium hongrois (voir classements) lui a fait beaucoup de bien mentalement. “C’était une surprise mais d’un autre côté, j’espérais quand même pouvoir le faire car même s’il y avait de bons coureurs là-bas, le niveau n’était pas aussi élevé que sur d’autres courses que j’ai disputées cette année”.

Le week-end dernier, Antonio Tiberi retrouvait une nouvelle fois une configuration similaire, en Classe 1. Mais cette fois-ci, il a eu plus de mal à peser sur la course. “C’est vrai que sur le papier, le Tour de l’Ain pouvait y ressembler et m’offrir de nouvelles possibilités. Mais on est à une période de l’année particulière. Je suis en pleine reprise après plus d’un mois sans courir, face à certains coureurs qui reviennent du Tour de France. Ce Tour de l’Ain était avant tout l’occasion de remettre en route avant le Tour de Pologne, où j’espère être en meilleure condition après avoir retrouvé un peu de rythme”. Antonio Tiberi précise d’ailleurs qu’il y sera ambitieux et y visera “une étape mais aussi et surtout un bon classement général”.

À plus long terme, le natif de Frosinone (Latium) s’imagine briller sur les courses par étapes. Il devra pour cela s’améliorer en montagne mais compte bien continuer également de se perfectionner dans sa discipline de prédilection. “J’ai bien envie de continuer de bosser le chrono, notamment. C’est une discipline que j’aime et où je n’ai sans doute pas encore atteint mes limites”.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Antonio TIBERI