Axel Mariault a vaincu la « malédiction »

Crédit photo Isa Photos

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Axel Mariault n’aura patienté que cinq semaines pour gagner avec le maillot bleu-blanc-rouge sur les épaules. Sacré Champion de France Amateurs sur route le 19 juin dernier sur le circuit d’Epinal (Vosges), le sociétaire de l’UC Nantes Atlantique avait, depuis, enchaîné quelques places d’honneur, dont une double deuxième place au Tour du Piémont Pyrénéen (Elite Nationale), sur une étape et au général. “J’étais déçu de faire 2 de l’étape ce jour-là car j’ai été battu d’un boyau par « Flo » Castellarnau. J’avais loupé mon sprint et une belle occasion de gagner avec le maillot”, se remémore-t-il après coup pour DirectVelo. Déjà 2e des Boucles du Tarn quelques jours plus tôt, dans un contexte bien différent puisqu’il était arrivé derrière son coéquipier Louis Barré, puis encore 2e avec son équipe du Chrono 47, il commençait à s’impatienter. “Je tournais autour et il commençait à y avoir ce petit stress de ne pas gagner avec le maillot. Ces histoires de malédiction… J’y pensais, forcément”, sourit-il après avoir, donc, rapidement mis fin à cette crainte de ne pas gagner avec cette tunique tricolore.

UN SPRINT À TROIS

Le coureur de 23 ans s’est donc montré le plus fort, dimanche, dans la Sarthe, lors du Grand Prix de Saint-Michel-de-Chavaignes (Toutes Catégories), en s’imposant au terme d’un sprint à trois (voir classement). Sur un circuit de cinq kilomètres à parcourir à 23 reprises, Axel Mariault a pris la bonne échappée d’une quinzaine de coureurs dès le début de course, avant que l’écrémage ne se fasse au fil des tours, notamment via l’ascension de 1500 mètres située au cœur du circuit. “Dans les cinq derniers tours, ça s’est fait la guerre. On est ressorti en deux temps, alors qu’on se marquait beaucoup avec Kévin Le Cunff, que je sentais très fort. Il m’a pointé comme je l’ai pointé et on est sorti, dans la dernière bosse, avec le gars de Nogent (Damien Girard, NDLR). Avant de régler ses deux derniers compagnons de fugue au sprint. “Je sais que sur des courses usantes, j’arrive à bien m’en tirer avec ma pointe de vitesse”.

LA SARTHE, ENCORE

Alors qu’il a fallu essuyer plusieurs averses et même très furtivement de la grêle, le Champion de France a retrouvé des conditions relativement similaires à celles du Grand Prix de Neufchâtel-en-Saosnois, où il s’était également imposé il y a deux mois. Dans la Sarthe, déjà. Mais ce dimanche, il avait sur les épaules le maillot de Champion national au moment de lever les bras. Et ce n’est pas une mince différence. “Aujourd’hui (dimanche), j’ai appris que Damien (Ridel) avait aussi fait 3e à Pérenchies. On marche bien. Il y a deux mois, les dirigeants de l’équipe avaient un peu peur… Mais depuis, on a gagné une dizaine de courses. On est dans une bonne spirale”.

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