Florian Dauphin : « Certains vont encore rire »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

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Alors qu’il évoquait son manque de réussite (lire ici), la série noire s’est poursuivie pour Florian Dauphin, ce samedi, au Grand Prix de la Sologne des Étangs (Élite Nationale). Au sprint, le coureur du VC Pays de Loudéac a de nouveau dû se contenter d’une deuxième place (voir classement). "Encore 2e, certains vont encore un peu rire de ce résultat, lâche-t-il désabusé quelques minutes après l’arrivée. C'est énormément de déception, je me voyais gagner, j'ai lancé de vraiment loin. J'avais peur de me faire enfermer. J'ai dû lancer aux 300 mètres et il m'en manque 20. C'est de la déception, mais c'est comme ça".

Encore une fois, l’histoire ne penche pas en sa faveur. Comme sur l’Essor basque ou la Ronde Finistérienne à Landerneau cette année. Ou comme au Grand Prix de Plouay Elite Open ou au Championnat de France Espoirs la saison passée. Le coureur de 22 ans peut nourrir quelques regrets. "Je pense que je lance loin. Sans doute un poil trop loin. Mais j'aime les sprints en force comme ça. Lancer aux 250 ça pouvait le faire, mais pas là". Florian Dauphin s’est précipité dans le final. "J'ai essayé d'être bien placé. Dans le dernier virage, il fallait au moins être dans les 5-6. Ça s'est un peu regardé, c'est pour ça que j'ai lancé de loin".

« C’EST QUAND MÊME PAS MAL »

Dans le Loir-et-Cher, le peloton n’a pas marché dans la boue mais a roulé à toute vitesse. "On était que deux de l'équipe, j'avais vu que c'était tout plat, donc je me suis dit que j'allais attendre la fin pour voir. J'avais Maxime Jolly devant donc c'était nickel". Puis le scénario semblait tourner au sprint massif. "J'ai vu que ça se dirigeait vers un sprint. Je me sentais bien, j'aime bien les courses longues. Surtout quand ça roule vite. Je me suis dit pourquoi pas. Il y avait pas mal de bons sprinteurs, donc c'est quand même pas mal. Mais je venais là pour gagner", parvient-il à relativiser timidement.

En plus de sa malheureuse expérience à Épinal, Florian Dauphin se rappelle de la SportBreizh. "Ces derniers temps, je n'ai pas eu de chance. Notamment à la SportBreizh, où je marchais vraiment fort. Sur un circuit qui ne me correspondait pas trop, j'étais vraiment en forme. Il ne m'a pas manqué grand-chose pour que je décroche une victoire". Il faudra encore un peu patienter. Et les occasions vont se faire rares dans les semaines à venir. "Ça va être plus compliqué au Tour du Piémont Pyrénéen, il y a peut-être la première étape qui peut m'aller. Sinon il y aura le Chrono 47". La mélodie ne change pas, Florian Dauphin attend toujours d’en finir avec ses vieux démons.

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