Lotte Kopecky : « C'était tout ou rien »

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

Avant la course en ligne du Championnat de Belgique, Lotte Kopecky confiait qu'elle ferait tout pour gagner en solitaire ce dimanche à Waregem (lire ici). La sociétaire de la formation Liv Racing a joint le geste à la parole. La sportive de 25 ans n'a eu besoin de placer qu'un seul démarrage, à sept kilomètres de l'arrivée, sans être rejointe. "C'était tout ou rien", déclarait-elle à DirectVelo.

Si l'issue est heureuse, la Championne de Belgique du chrono n'a pourtant pas connu une grande journée ce dimanche. Elle a passé la majeure partie du temps en retrait. "J'avais mal aux jambes dès le début de la course. J'espérais vraiment que ça s'améliore sinon, j'aurais eu un problème... Dans les deux derniers tours, je n'ai pas été très offensive, car je gardais mes forces pour tout jouer sur une seule cartouche". 

BRILLER SUR LA COURSE EN LIGNE À TOKYO

Lotte Kopecky a tenté sa chance sur le faux plat juste après la Holstraat. "L'intention était d'attaquer à cet endroit dès le premier tour, mais je me suis vite rendue compte que Jolien D'Hoore était dans un bon jour. Dans le dernier tour, le rythme était élevé, car Shari Bossuyt avait attaqué. J'ai vu que Jolien avait un peu plus de mal. Je devais juste rester calme jusqu'au sommet et ensuite miser sur le tout ou rien. J'ai tout donné et je n'ai pas regardé derrière moi. Valérie Demey me criait à l'oreilette : « Go, go, go ! ». J'ai vu sur un panneau que j'avais 30 secondes d'avance et puis j'ai réalisé que j'allais gagner". 

La 2e de Gand-Wevelgem n'aura pas vraiment le temps de savourer ce doublé contre-la-montre et course en ligne. Mardi, elle participera en effet au Tour de Belgique avant de s'envoler deux semaines plus tard à Saint-Pétersbourg (Russie) pour la 2e manche de la Coupe des Nations pour une dernière répétition sur la piste avant les Jeux. À Tokyo, à côté de l'omnium et la Madison sur la piste, elle participera à la course en ligne sur route. "J'ai étudié le parcours et je suis arrivée à la conclusion que je pouvais y faire quelque chose. Quand je vois certaines étapes du Tour d'Italie l'an dernier et ma prestation aux Strade Bianche cette saison, je me dis que j'ai une chance d'y briller. Je vais arriver encore plus tôt que les pistardes. Ce qui me donnera plus de temps pour m'adapter aux conditions chaudes et humides de Tokyo". 

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