Guillaume Dauschy disputait ce jeudi son premier Championnat de France du contre-la-montre avec les Élites. “C'était mon premier chrono aussi long, sur une heure d'effort. On est plus souvent sur une demi-heure, notamment en Espoirs. Je le prenais plus comme une grosse expérience qu'un défi personnel. J'aime bien les efforts où on se bat contre soi-même. C'est nouveau pour moi“, déclare au micro de DirectVelo le sociétaire de Dunkerque Grand Littoral-Cofidis qui a terminé dans le Top 10 chez les amateurs (voir classement).

Le Nordiste de 22 ans est plutôt satisfait de sa performance. “Sachant que je ne l'ai pas préparé à 100%, je pense que j'ai fait un temps très correct. De toute façon, je ne pouvais pas donner plus. J'étais à fond. Je suis venu ici sans pression“. Il pense avoir bien géré son effort malgré les fortes températures. “Il ne fallait pas s’emballer. Je suis parti un petit peu moins fort et puis j'étais dans une bonne journée. La chaleur ne m'a pas dérangé, je l’ai bien supportée. Je suis parti avec des glaçons dans le dos, donc je ne l’ai pas trop sentie, même si à la fin on est à bloc donc on la ressent plus“.

Mi-mai, Guillaume Dauschy a pris part à un stage d'une semaine avec la WorldTeam Cofidis, partenaire de son club, en compagnie de Kylian Senicourt. “J’étais avec l’équipe prévue au Critérium du Dauphiné. C'était une super bonne expérience. Ce n'est pas tous les jours qu'on côtoie les meilleurs mondiaux. C'était un gros plus. On a été super bien accueilli. On a très bien travaillé. C'était top. On est arrivé là-bas en même temps qu'eux, donc il y avait d'abord une phase d'acclimatation par rapport à l'altitude. C'était plus des sorties d'endurance en début de semaine. Ensuite, en fin de semaine, on a commencé les exercices spécifiques. Puis quand on est parti, l'équipe allait faire tous les jours des exercices en altitude pour s'adapter. On voit comment les grosses équipes WorldTour se préparent pour les gros objectifs. C'est une très grosse préparation. Tout est au millimètre. On voit aussi le professionnalisme de chaque coureur. C'est un gros gain de motivation quand on repart et on voit ce qu'il nous reste à faire encore à l'entraînement pour arriver à ce niveau-là“.