Grégory Pouvreault : « Je n'étais pas si mal que ça »

Crédit photo DirectVelo

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Grégory Pouvreault a eu chaud. Chaud sur le vélo pendant les deux jours du Tour du Bocage et de l'Ernée sous le soleil de Mayenne. Mais chaud aussi pour sa 3e place du général, menacée par Melvyn Lethier quand le coureur de Bourgogne-Franche-Comté a réussi à s'échapper sur le circuit final de Gorron. "On a vu sortir Lethier, mais nous étions un peu coincés et ça a fait rideau. Nous avons dû rouler, j'ai eu un peu peur mais c'est passé, on sauve la place pour 2" (voir le classement)", commente le coureur de Nouvelle-Aquitaine auprès de DirectVelo.

Cette place sur le podium sauvée dans le dernier kilomètre est "une belle satisfaction. C'est ma première place d'honneur. J'ai été régulier tout le week-end. Je n'avais pas trop fait de courses en trois étapes comme celle-là mais ça a l'air d'aller. Je trouve toujours un peu d'énergie en fin de course. Je prouve que je n'étais pas si mal que ça", apprécie le pensionnaire du pôle Espoirs de la Roche-sur-Yon. "Au pôle, on touche le haut-niveau, c'est aussi grâce à eux que j'en suis là aujourd'hui". Le niveau de la concurrence rehausse à ses yeux sa performance. "Être 3e derrière les deux gars de la Bourgogne-Franche-Comté (Romain Grégoire et Pierre Gautherat, NDLR), c'est une satisfaction car ils ont une très grosse équipe et ils ont bien géré".

DES CHRONOS « DEPUIS TOUT PETIT »

La demi-étape contre-la-montre du dimanche matin lui a donné l'avance nécessaire pour conserver sa 3e place (voir le classement). Le 8e de la "spéciale" du Trophée Sébaco la semaine précédente ne savait pas comment se situer face à une concurrence nationale sur 16 kilomètres, "surtout le lendemain d'une grosse étape. Si tout le monde avait été frais comme pour le Championnat de France, je ne sais pas si le classement aurait été le même". Pour ne rien gâcher, Grégory Pouvreault aime les chronos. "J'en fais depuis que je suis tout petit. Mon grand-père, mon père et ma mère étaient bons eux aussi en chrono".

Contrairement à l'an passé, la Coupe de France Juniors a pu démarrer, avec un peu de retard certes, - le Tour du Bocage et de l'Ernée était programmé en avril - et l'annulation des manches n'est plus à l'ordre du jour. Celui qui va bientôt fêter ses 18 ans veut faire abstraction des problèmes sanitaires qui ont transformé le calendrier de sa catégorie en une peau de chagrin. "L'an dernier, je me disais que j'avais le temps. Cette année, je voulais faire mes preuves et j'essaie d'oublier le covid. Toutes les courses sont bonnes à prendre". Et dès la semaine prochaine, il va courir au sud de la Nouvelle-Aquitaine, au Pays basque, pour la Gipuzkoa Klasika (1.1). Puis ce sera le Championnat régional sur route et sur piste car le sociétaire du VC Saintais est aussi adepte des vélodromes. Il sera présent à la Coupe de France au Mans avant de retrouver la Coupe de France sur route les 17 et 18 juillet à Cherves. "Et puis le Championnat de France va vite arriver".

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