Lorenzo Germani va savoir

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Lorenzo Germani et son entourage en sauront beaucoup plus en fin de semaine. “Au niveau des qualités physiques, c'est un coureur qu'on ne connaît pas encore, reconnaît auprès de DirectVelo son directeur sportif Jérôme Gannat. On sait qu’il grimpe bien, il est aussi assez bon en contre-la-montre. Mais on va se servir pas mal des courses, notamment de l'étape de dimanche, pour voir ses qualités en montagne”. L’Italien qui participe depuis mercredi à l’Alpes Isère Tour (2.2) annonce bien aimer “les parcours un peu difficiles avec des côtes”. Et la montagne ? “Je n'aime pas les montées trop longues. 10 bornes c'est bon, mais 15-20 kilomètres, c'est beaucoup, sourit-il. Je ne sais pas encore quel style de coureur je suis…”. D’ici la fin de semaine, il veut aider son équipe et prendre de l'expérience. “J'espère faire de bons résultats sur les prochaines étapes qui seront un peu plus compliquées que la première”, avance-t-il.

Pour débuter chez les Espoirs, le vice-Champion d’Italie Juniors s’est tourné vers la France et la Groupama-FDJ Conti. “Je voulais avoir une expérience internationale, faire des courses avec les Espoirs mais aussi avec les pros. Mais c'est surtout pour l'expérience à l’international que je suis venu ici car c'est important aujourd'hui pour apprendre, progresser…”. Avec son agent, ils ont commencé à échanger avec l’équipe française l’an passé. “Puis j’ai fait quelques résultats et il m'a été confirmé que c’était bon”, apprécie le coureur qui a participé au Championnat d’Europe Juniors à Plouay (28e).

« AU NIVEAU HUMAIN, IL EST TRÈS SYMPA »

Le comportement du Transalpin plaît à ses dirigeants. “On a été très surpris de son début de saison. Il a été performant. Par exemple, il était dans l'échappée au Circuit de Wallonie (1.1). C'est un attaquant”, observe Jérôme Gannat. L’épreuve belge est un bon souvenir pour Lorenzo Germani. “C'était difficile car beaucoup de coureurs voulaient aller dans l'échappée, rappelle-t-il. Après 100 kilomètres, j’étais dans le bon coup. Ensuite, j'ai aidé un peu mon coéquipier (Hugo Page, NDLR). Dans le final, j'étais crevé. C'était la première fois que je faisais une aussi longue distance”.

Au-delà du sportif, l'homme séduit au sein de l’équipe française. “Au niveau humain, il est très sympa”, dit Jérôme Gannat. Le coureur originaire du Latium - de Roccasecca, entre Rome et Naples - s’exprime déjà en français. “Je l’ai appris pendant trois ans à l'école. Surtout, l'équipe nous offre la possibilité d'avoir des cours. On apprend beaucoup de choses à tous les niveaux”, apprécie-t-il.

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