Laurence Pithie : « Je suis aux anges »

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

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Laurence Pithie a réalisé une solide performance. Le coureur de Groupama-FDJ Continental est en effet monté ce jeudi sur le podium du Circuit de Wallonie (1.1 - voir classement). “Je suis aux anges. C’est un résultat incroyable. Je n’y pensais pas, c’est une surprise. C’est vraiment cool d’être derrière de grands noms comme Christophe Laporte et Marc Sarreau“, déclare l'Espoir 1 au micro de DirectVelo.

Initialement, le Néo-Zélandais de bientôt 19 ans devait emmener le sprint pour son coéquipier Paul Penhoët qui s’était imposé il y a une dizaine de jours à Châtillon-Dijon (Élite Nationale). “J’ai réussi à me trouver derrière le train d'AG2R Citroën. Je suis resté là et j’ai contenu ceux qui revenaient de l’arrière“. Il avait pourtant connu un accroc avec une crevaison aux environs de la mi-course. “J’ai mis beaucoup de temps à revenir dans le peloton. Ce n’est pas arrivé au meilleur moment“.

« IL N’Y A PAS À SE PRÉCIPITER »

Il s’agit de sa troisième course Classe 1 après Le Samyn et le Grand Prix Jean-Pierre Monseré. “Je n’avais pas fini à chaque fois. À Monseré, j’ai subi deux chutes. Je n’avais pas été chanceux“. C’est donc la première fois qu’il va au bout d’une course de plus de 190 kilomètres. “C’est une grosse course. Je n’ai pas l’habitude de cette longueur, mais j’ai beaucoup travaillé ces derniers mois“, assure le 4e du GP Adria Mobil (1.2).

Laurence Pithie est rentré en contact avec Groupama-FDJ Continental par l’intermédiaire de son agent Manuel Quinziato. “Il a été d’une grande aide, je ne le remercierai jamais assez“. Mais pourquoi avoir choisi la formation française ? “En regardant de l’extérieur, c’était vraiment une bonne option pour moi. Ils développent des coureurs jusqu’au WorldTour. Le staff est super. En étant maintenant à l’intérieur, je n’ai rien à redire. C’est ma première année dans un environnement pro. C’est incroyable. Je suis impatient de continuer avec eux“. Dès ce vendredi, il enchaîne avec le Tour d’Eure-et-Loir (2.2). “Je prends chaque course comme un apprentissage. Il n’y a pas à se précipiter, le temps viendra où je pourrai passer pro“.

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