Pierre Gouault a replongé. “C'était compliqué après la chute. Je n'étais même pas sûr de reprendre la compétition. Mais je n'avais pas envie de terminer ma carrière sur cette note-là. C'est pour ça que j'ai décidé de reprendre sans pression”, confie à DirectVelo le Normand qui s’était fracturé la clavicule pour la septième fois, en février dernier, lors du Grand Prix de Saint-Hilaire-de-Harcouët (lire ici).

Dimanche dernier, une semaine après sa reprise à Châtillon-Dijon, le sociétaire de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme a fait la course à l’occasion du Grand Prix des Industries de Belley. Mais il s’est retrouvé isolé dans une échappée où le Team Sprinter Nice Métropole et le VC Villefranche Beaujolais étaient en surnombre. “C'est sûr que d'un point de vue collectif, c'est quand même une déception, reconnaissait-il à l’arrivée. On arrivait avec une belle équipe et on n'a pas su se projeter en surnombre à l'avant. D'un point de vue personnel, ce n'est pas terrible. Les sensations reviennent tranquillement”.

Point positif, l’ancien coureur de St-Michel-Auber et Roubaix-Lille Métropole a pu s'amuser et être à l’avant. “J’ai pu faire des bons efforts. Je vois que par rapport à ceux qui ont fait toute la saison, j'ai une marche à franchir pour jouer devant”. Le coureur de 28 ans ne se fixe pas d’objectifs de résultats dans l’immédiat. Mais il espère retrouver au plus vite ses marques dans le peloton et prendre du plaisir. “Les résultats viendront ensuite”. Après “une belle préparation”, il attend d’enchaîner les courses, dont une par étapes, pour reprendre du rythme. “Je pense que je serai en mesure de faire des résultats après une course par étapes. J'espère bien en décrocher quelques-uns d'ici la fin de saison”. La semaine prochaine, il prendra part pendant cinq jours à l’Alpes Isère Tour (2.2). Une bonne rampe de lancement.