Maxime Gressier : « Ça fait du bien au moral »

Crédit photo Amélie Barbotin

Crédit photo Amélie Barbotin

Maxime Gressier a manqué de peu la victoire. Seul Antoine Devanne l’a devancé ce samedi à l'occasion du Grand Prix Super U à Theneuil (Indre-et-Loire - voir classement). “Je suis content et déçu à la fois. On court toujours pour gagner mais je suis satisfait de ma reprise”, indiquait à l’arrivée le coureur du Paris Cycliste Olympique interrogé par DirectVelo.

ATTEINT PAR LA COVID-19

Il a de quoi être satisfait de sa performance. Le Nordiste, membre d’une N2, n’avait plus le droit de courir depuis début avril. Et surtout, il a souffert de la Covid-19 il y a trois semaines. “J'ai passé quatre jours complets au lit, je n'arrivais pas à faire trois pas, rapporte-t-il. Ça faisait drôle, notamment la première fois que je me suis levé de mon lit juste pour aller dans la cuisine... J'étais lessivé. C’était un truc de ouf. C'était dur d'être isolé pendant douze jours”. Un jour, il a tenté de s’entraîner et a fait demi-tour en haut d’une bosse après… deux kilomètres. “J'étais mort complet, je n'arrivais plus à respirer”.

Puis il a remis en route il y a une quinzaine de jours, après avoir eu le feu vert pour remonter sur sa machine. La semaine dernière, il a pu s'entraîner 22 heures, avec une sortie de 200 kilomètres le samedi. “J’ai demandé à mon entraîneur si ça pouvait être open-bar, sourit le 4e du Grand Prix des Carreleurs. Il me connaît par cœur. Il m'a dit ok mais pas plus de 7h de vélo. J'ai bien borné. Je me suis fait un plan post-covid, et visiblement c'est passé”.  

DES HORAIRES AMÉNAGÉS

Mais Maxime Gressier est tombé sur un Antoine Devanne costaud ce samedi. Le coureur du Vendée U est ressorti de l’échappée à dix bornes de l’arrivée, juste après la cloche. “Je pensais qu'on allait rentrer. Nous étions cinq derrière lui (Il était avec Fabien Rondeau, Baptiste Constantin, Christopher Piry, et Yannick Martinez, NDLR). Je ne suis pas mathématicien mais je pensais que ça allait le faire, plaisante-t-il. Mais il était fort. Je viens mourir à 20 mètres... Chapeau à lui, il a fait un numéro”.

L’ancien coureur de Dunkerque Grand Littoral-Cofidis n’a pas pu faire encore beaucoup d'intensités à l’entraînement. “Je vois que le physique est là. Ça fait du bien au moral, je me suis rassuré”. Il va enfin pouvoir enchaîner les courses, avec des participations prochainement à la Ronde et au Tour du Lionnais, ou encore à Dijon-Auxonne-Auxonne. “J'ai la chance de travailler chez DAGG. Je suis aux 35h mais mon patron, Guillaume Girout, a aménagé mes horaires pour que je puisse rouler. Je cours pour me faire plaisir, et gagner des courses”. À Theneuil, il a failli faire les deux.

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