Gladys Verhulst : « J’ai su rebondir »

Crédit photo Robert Gachet - DirectVelo

Crédit photo Robert Gachet - DirectVelo

Gladys Verhulst refait surface. Discrète depuis sa 4e place au Samyn (lire ici), la cycliste de 24 ans s’est imposée ce dimanche sur le Grand Prix Féminin de Chambéry (voir classement). “Mentalement, ça fait vraiment du bien. Depuis le Samyn, j’ai un peu douté, je n’étais pas très en confiance. Il y a eu des courses où j’étais nulle, avec des soucis mécaniques et des chutes. J’ai su rebondir. Je montre que je suis là et que je n’ai pas fait 4e au Samyn par hasard“, déclare au micro de DirectVelo celle qui a couru sous le maillot de l’Équipe de France sur l'épreuve savoyarde 1.2.

« J’AI SAISI MA CHANCE »

Dans un premier temps, Pauline Allin, autre tricolore d'Arkéa, s’est échappée seule. “On devait en mettre une devant en début de course. C’était nickel pour nous. Derrière, on avait juste à contrôler“. Au moment de la jonction, à environ 40 kilomètres de l’arrivée, la Normande a lancé une offensive en compagnie de l’Italienne Giorgia Bariani (Top Girls Fassa Bortolo). “Quand c’est revenu, il fallait réattaquer, c’est ce que j’ai fait. Je me sentais vraiment bien. J’ai saisi ma chance“.

Le duo de tête a rapidement pris le large, comptant jusqu’à 3’40“ d’avance. “J’avais 100 % confiance envers les Françaises. Je savais qu’elles allaient faire le travail derrière. On avait une super équipe“. Dans le dernier tour, elle a attaqué à deux reprises. Après sa seconde offensive, Giorgia Bariani l’a contrée. “Ça m’a fait vraiment mal. J’ai eu peur, je me suis dit qu’il fallait que je rentre tout de suite car je savais qu’elle descendait super bien“.

« IL ÉTAIT TEMPS QU’ON ARRIVE »

Finalement, Gladys Verhulst est rapidement revenue dans sa roue. “Je pensais que j’allais plus vite qu'elle au sprint. Je ne la connaissais pas, mais j’avais confiance en ma pointe de vitesse et c’est ce qui a fait la différence“. Dans le dernier mur, elles se sont regardées. Deux coéquipières de la Transalpine, Greta Marturano et Debora Silvestri, sont parties en contre et sont revenues proches. “Je n’avais pas d’infos jusqu’à cette dernière bosse où on m’a dit « ça revient, ça revient ! ». Je me suis dit « oups ». Il était temps qu’on arrive“.

Sa rivale a finalement lancé le sprint à 400 mètres de la ligne. “C’était un peu loin mais je n’avais pas le choix. Il fallait y aller. Ça a marché, ce n’est que du bonheur“. Elle a pris du plaisir sur le circuit chambérien. “C’était vraiment exigeant. La répétition des bosses était dure mais ce n’était pas non plus des cols. Le vent dans la vallée faisait super mal“. Mercredi prochain, elle sera au départ de la Flèche Wallonne avec le Team Arkéa. “Il y aura le gratin mondial, ce ne sera pas évident“. Mais elle y arrivera en confiance.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Gladys VERHULST WILD