Florent Gardella : « J’ai failli me faire piéger »

Crédit photo DR

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De la Croatie à la Turquie, Florent Gardella continue de jouer les premiers rôles. Déjà 6e d’étape sur l’Istrian Spring Trophy (2.2) il y a trois semaines, le sociétaire du Team Sprinter Nice Métropole a pris place dans le Top 10 de la deuxième étape du Tour de Mevlana (2.2), ce vendredi (voir classement). “La course était assez usante. Je me doutais que ça allait arriver au sprint, mais avec un peloton amoindri. Il fallait quand même compter et économiser ses coups de pédales tout au long de la journée, sans se faire piéger non plus. Il n’était pas écrit que ça arrive au sprint. Il fallait être vigilants et surtout bien groupés tout au long de la journée”. Le résident de Plan-de-Cuques (Bouches-du-Rhône) au nord de Marseille, a ensuite bien failli ne jamais revoir l’avant-garde du peloton suite à une tentative de coup de bordure initiée par la formation Continentale polonaise Mazowsze Serce Polski de Mihkel Räim. “J’ai failli me faire piéger au pied de la dernière bosse mais l’équipe est parvenue à bien me remonter puis on est parvenu à s’organiser pour faire un beau sprint, et ça n’a pas trop mal souri”.

Ce samedi, le coureur de 21 ans ne pourra très certainement pas faire parler sa pointe de vitesse. Mais il lui restera encore une chance de s’exprimer ce week-end. “La 3e étape est pour les purs grimpeurs avec 3000 mètres de dénivelé sur 113 bornes. Puis dimanche, ça arrivera sûrement au sprint. Il y aura donc une autre occasion de marquer des points”, se réjouit auprès de DirectVelo celui qui se dit “super content de l’équipe. Je sais que le groupe est capable de bien marcher demain (samedi) aussi. L’équipe est homogène et super forte”.

Outre l’aspect purement sportif, Florent Gardella parle d’une situation “plus laxiste” en Turquie qu’en France quant à l'actuelle crise sanitaire, “même si toutes les mesures de sécurité sont bien respectées. Nous sommes dans un logement universitaire, où quasiment toutes les équipes se retrouvent, au même endroit. Sur le bord des routes, il y a beaucoup de monde en ville au moment du passage du peloton. Honnêtement, c’est une très belle organisation. Que ce soit avant, pendant ou après la course, comme au niveau de la sécurité, c’est top”.

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