Warren Barguil : « C’est complètement débile »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Warren Barguil était frustré, pour ne pas dire énervé, dans la zone d’arrivée d’À travers la Flandre (1.UWT). Longtemps candidat à la victoire - ou a minima au podium - sur l’épreuve belge, en étant présent dans le groupe de contre-attaque derrière le Néerlandais Dylan Van Baarle, le Breton n’a pas pu compter sur la meilleure des collaborations. “Le problème, c’est qu’ils ne roulent pas, même pas pour faire deuxième… C’est complètement débile”, regrettait le coureur d’Arkéa-Samsic à chaud. “Même si Dylan Van Baarle est très fort, en roulant bien ensemble, on doit pouvoir rentrer. Je ne comprends pas la stratégie des uns et des autres”.

Warren Barguil est même allé plus loin en comparant le scénario de la course à ce qu’il a connu lors de ses jeunes années sur le vélo. J'ai l'impression de rouler en Amateur, quand tout le monde se regarde et que personne ne veut forcer. C’est nul, franchement…”. Au moment de l’interroger sur l’identité des coureurs qui lui ont donné le plus de fil à retordre nerveusement ce mercredi, l’ancien meilleur grimpeur du Tour de France a préféré répondre à l’envers : “Je ne vais pas désigner ces coureurs-là… Mais plutôt ceux qui passaient bien : Greg (Van Avermaet), moi-même et « Sénéch ». Les autres, je pense qu’ils étaient contents d’être là, tout simplement”.

« JE NE M’ENFLAMME PAS »

L’athlète de 29 ans promet n’avoir couru que pour la victoire ce mercredi, sans ne jamais penser à rien d’autre. “Tout le long de la course, j’ai couru pour essayer de rattraper le premier. Je m’en fous de faire 2. Je voulais arriver pour la gagne”. Si le troisième échelon de la course, à savoir ce qu’il restait du peloton, n’était pas rentré dans les deux derniers kilomètres, Warren Barguil aurait sûrement “tenté d’anticiper le sprint aux 500 mètres”. Mais il n’en a donc pas eu l’occasion. “Quand j'ai vu le peloton revenir, j'ai compris que c'était fini pour moi”.

Cette performance de bonne facture, malgré l’absence de résultat au terme de l’épreuve, peut-elle lui permettre d’envisager une grosse performance sur un Tour des Flandres ? “Les Flandriennes, ce sont des courses qui me correspondent finalement, mais je ne m’enflamme pas, ce n’était qu’une « petite pavée » ici. Le Tour des Flandres, c'est encore autre chose”.

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