Le retour gagnant de Marijn van den Berg

Crédit photo GP Adria Mobil

Crédit photo GP Adria Mobil

Marijn van den Berg n’a pas tardé à lever les bras. Pour sa deuxième course de l’année, le sociétaire de la Groupama-FDJ Continental s’est imposé dimanche dernier, en Slovénie, au Grand Prix Adria Mobil (1.2 - voir classement). “Je commence très bien, c'est agréable. J’espère que ça donnera de la motivation à toute l’équipe pour le reste de la saison. Pour ma part, j’ai envie d’obtenir d’autres bons résultats", déclare à DirectVelo le Néerlandais.

« JE NE SAVAIS PAS VRAIMENT OÙ EN ÉTAIT MA CONDITION »

Avec quatre difficultés dont les deux principales en début de parcours, il n’y avait plus qu’une trentaine de coureurs à l’arrivée pour se jouer la victoire. “La course était vraiment difficile. J’ai essayé de rester calme. Je savais que j’avais une bonne pointe de vitesse. J’ai été très bien emmené et j’ai pu conclure". Pourtant au début du mois de mars, il s’était fracturé le coude sur sa première course, au Samyn (1.1), en Belgique. Malgré sa chute à environ 80 kilomètres de l’arrivée, il a franchi la ligne d’arrivée. “Je suis resté au sol un moment. Je voyais que mon bras était dans un sale état. J’ai décidé de remonter sur mon vélo, ça m’a coûté beaucoup d’énergie pour revenir dans le peloton". Sa fracture n’a pas nécessité d’opération. Il s’est reposé une semaine. “J’ai essayé de faire un peu de home-trainer pendant ce temps et après, j’ai pu retourner m’entraîner sur la route. Au départ du Grand Prix Adria Mobil, je me sentais très bien mais je ne savais pas vraiment où en était ma condition. Finalement, j’étais fort".

Marijn van den Berg a suivi le même chemin que son frère Lars, d’un an son aîné, désormais pro dans la WorldTeam du même nom. “On a commencé tous les deux le vélo à 6-7 ans. J’aimais vraiment ça. En plus, avoir mon frangin à côté me motivait". Ils ont baigné dans une atmosphère sportive avec un père triathlète et une mère nageuse. Chez les Juniors et les Espoirs, ils étaient dans les mêmes clubs à une année d’intervalle. Pour sa dernière année Espoir, il a donc rejoint la Groupama-FDJ Continental comme Lars la saison dernière. “J’ai eu quelques bons résultats lors de ma deuxième année. Ils ont demandé mes coordonnées à mon frère. J’ai eu une réunion avec la direction et on s’est mis d’accord. Je suis content d’être dans l’équipe. C’est une belle opportunité. Ils participent à de belles courses".

« QUAND IL Y A UNE ARRIVÉE EN PETIT COMITÉ, C’EST-CE QUI ME CONVIENT LE MIEUX »

Le Batave pense notamment au Tour d’Italie Espoirs où il espère remporter une étape. 13e du Tour des Flandres en 2019, il aurait aimé retourner sur les pavés sur les courses dans sa catégorie. “C’est une grosse déception, mais je me reconcentre sur d’autres objectifs“. Il lorgne également sur les manches de la Coupe des Nations en mai-juin comme l’Orlen GP en Pologne ou la Course de la Paix en République tchèque où il avait terminé 2e d’une étape en 2019. “Je dois d’abord être sélectionné avec les Pays-Bas. J’espère aussi prendre part à mon premier Tour de l’Avenir". Sans oublier son Championnat national, qu'il a également dans le viseur. 

À bientôt 22 ans, l'Espoir 4 sait qu’il n’a que cette année 2021 pour montrer ses capacités à la Groupama-FDJ Continental. “J’essaye de ne pas me mettre trop de pression et de faire du mieux que je peux en gagnant des courses comme le week-end dernier afin de devenir professionnel. Après, j’avais quand même un peu de pression le week-end dernier, mais ça allait". Avec le changement de formation, cet hiver, il s’est un peu plus focalisé sur les sprints et les courtes ascensions. “Je suis un coureur tout terrain. Quand il y a une arrivée en petit comité comme dimanche dernier après une course dure, c’est ce qui me convient le mieux". Il peut bénéficier des conseils de son frère Lars qui est parfois présent dans son appartement à Besançon. “Il m’aide et m’explique comment ça marche au haut niveau". En attendant peut-être d'être coéquipiers l'an prochain.

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