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Jacques Lebreton : « Beaucoup de frustration »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Jacques Lebreton reste sur sa faim. Le sociétaire de l’EC Saint-Etienne Loire n’a pas pu accrocher mieux qu’un Top 15 ce dimanche à Annemasse-Bellegarde et retour (voir classement). “Je finis le week-end avec beaucoup de frustration même si aujourd’hui (dimanche), je fais une petite placette. Je voulais marquer un gros coup sur au moins une des deux courses du week-end, et surtout hier (samedi), déclare-t-il au micro de DirectVelo en évoquant le Grand Prix de Saint-Étienne Loire, à l'occasion duquel le coureur de 21 ans est tombé dans le final. “Au pied du dernier mur, un mec a enlevé son bidon pour gagner 200 grammes… Et j'ai glissé dessus. Une chute à la con, mais j’ai l’habitude maintenant", ironise-t-il. 

"J’avais les dents longues aujourd’hui (dimanche) même si j’étais bien égratigné. La nuit a été compliquée".
Il n’avait pas envie de manquer sa deuxième chance à Annemasse-Bellegarde et retour. En haut de l’avant-dernier GPM, Chez Padon, il s’est retrouvé dans la roue de Valentin Paret-Peintre et de Léo Vincent. “Quand je me suis retourné au sommet, j'ai vu qu'il y avait un groupe de 15-20 coureurs. Comme il restait 30 kilomètres, je me suis dit que je n'allais pas m'affoler, attendre le groupe derrière et qu'à deux devant, on allait certainement les reprendre. Malheureusement, une fois que je me suis fait reprendre, ça s'est un peu regardé et devant, ils ont repris du champ. Jusque dans le final, ça s’est marqué. C'est ça qui m'a le plus frustré au final". 

« JE N’AI PAS ENVIE DE TOUT MÉLANGER »

Néanmoins, l’Espoir 4 relativise. “Tout n'est pas bon à jeter. Beaucoup de coureurs aimeraient être à ma place. J'ai eu la chance de pouvoir remporter aussi une belle Élite en début d'année (lire ici). J'ai enchaîné pas mal de Top 10 au mois de mars. La forme est là. J'ai passé un petit cap physique mais surtout mental". Et il compte bien saisir toutes les opportunités qui s’offrent à lui comme la prochaine manche de la Coupe de France N1 au Tour de Saône-et-Loire, fin avril. “Il est annoncé difficile, avec un chrono. On va essayer de le préparer au maximum et voir ce qu'on peut aller viser là-bas. Je sais que je ne suis pas un spécialiste du chrono mais il va falloir que je m'entraîne sérieusement pour être le mieux possible. Je le prends plus comme un beau challenge, je n'ai pas spécialement peur". 

À plus long terme, Jacques Lebreton pense au Tour de l’Avenir dont il a été privé l’an passé. “J’ai à cœur de me montrer cette saison pour mériter de nouveau une sélection. J'ai un peu discuté avec Pierre-Yves Chatelon (le sélectionneur national, NDLR) au départ. On a parlé du calendrier qui était prévu durant l'été. Mais je n'ai pas envie de tout mélanger, je ne veux pas courir pour me dire qu’il faut que je sois avec l’Équipe de France à tout prix. J'ai d’abord envie de courir pour me faire plaisir. L'Équipe de France viendra si les résultats sont là“.

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