Johan Jacobs : « Ça viendra avec le temps »

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

Dimanche dernier, à Gand-Wevelgem, Johan Jacobs évoluait sur ses routes d'entrainement. Le Suisse de la Movistar connaissait chaque recoin du parcours. Pas étonnant, dans ces conditions, qu'il s'agisse de sa course préférée. À 24 ans, il a ainsi joué le rôle de capitaine de route improvisé. "Je peux apporter mes connaissances à mes équipiers, et expliquer où il faut être encore plus attentif qu'ailleurs", souligne-t-il.

Malgré une connaissance parfaite du terrain, l'ancien coureur de la Lotto-Soudal Espoirs n'a pas réussi à accrocher le groupe de 25, qui s'est détaché dans les Moeren puis qui s'est joué la victoire. "Pourtant, je savais que ça allait se jouer à cet endroit. Il me manque encore un peu d'expérience dans le positionnement, mais ça viendra avec le temps". Le vainqueur du Tour du Brabant Flamand 2019 n'a aucun regret. "J'ai tout donné. C'était à bloc du début jusqu'à la fin. Je me suis mis à plat ventre pour placer mon leader Ivan Garcia Cortina au pied du Mont Kemmel. Ensuite, je me suis rangé". 

PASSER UN CAP L'AN PROCHAIN

Présent dans le groupe des Classiques au sein de la formation Movistar, Johan Jacobs est souvent en vue depuis le début de saison, que ce soit en échappée - comme à l'E3 Saxo Bank Classic - ou aux avant-postes du peloton pour placer l'Espagnol Ivan Garcia Cortina. "Je suis satisfait de ma condition et de ma course à l'E3. Je finis 23e. Je pense que c'est un peu ma place dans le peloton actuellement, mais je crois que je peux faire encore mieux. J'évolue chaque année. J'espère que je pourrai passer un cap l'an prochain". 

En attendant de jouer davantage sa carte personnelle, il travaillera avec plaisir pour Ivan Garcia Cortina lors des prochaines courses. "Il est rapide au sprint, surtout dans les courses difficiles. Il l'a montré l'an dernier à Paris-Nice en gagnant une étape. Franchement, un résultat personnel n'a pas beaucoup d'importance. J'espère surtout que l'on pourra gagner de belles courses avec l'équipe. Que ce soit Ivan ou moi, c'est pareil".

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Johan JACOBS