Valentin Paret-Peintre : « J'étais dans le coup »

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

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Il l’a fait. Comme attendu, Valentin Paret-Peintre a attaqué dans la montée de Chez Padon, considérée très souvent comme le juge de Paix d'Annemasse-Bellegarde. L’Espoir 2 a su répondre présent ce dimanche au moment clé de la course Élite Nationale. “On avait dit au briefing qu’il fallait jouer ma carte Chez Padon. Les gars m’ont super bien placé avant le pied”. Quand les coureurs ont tourné à droite pour prendre la direction du GPM, Valentin Retailleau a accéléré le rythme à la demande de son leader du jour. “Il a fait les deux-trois premières minutes vraiment à un bon train. Ensuite, j’ai attaqué”.

Dans un premier temps, seul Jacques Lebreton (EC Saint-Étienne Loire) accompagne le grimpeur d’AG2R Citroën U23. À moins de deux kilomètres du sommet, Léo Vincent parvient à faire la jonction. ”Il était très fort, il prenait des gros relais. Du coup, Jacques a pété. Sur le sommet, on s’est organisé. J’étais content de voir que j’étais dans le coup. Léo Vincent n’est pas n’importe qui”. Au bas de la descente, leur avance est faible mais les deux coureurs ont envie d’y croire. “On se disait que ça pouvait se regarder, alors on a roulé à bloc”. Mais Valentin Paret-Peintre est « juste » physiquement. “J’étais un peu limité sur le plat pour aider Léo. Il me demandait de passer de plus longs relais mais j’avais du mal. Il a plus de force que moi”. Des coureurs sont revenus ensuite petit à petit, mais il est tout de même parvenu à rentrer dans le Top 10 (voir classement) pour sa première participation à l’épreuve organisée par son ancien club, le VC Annemasse. 

La journée est positive pour le vainqueur d’une étape de la Ronde de l’Isard 2020. “C’est bien pour la suite d’avoir pu me retrouver isolé devant avec un coureur comme Léo Vincent en haut de Chez Padon”, apprécie-t-il. Autre point important, l’Annemassien a su être au rendez-vous sur une épreuve où tout le monde l’attendait. “Je commence à avoir l’habitude de gérer ça avec mes deux expériences à la Classique des Alpes, rappelle-t-il. C’est un peu différent ici car là, beaucoup de gens me connaissent. Je suis vraiment à domicile. J’arrive bien à gérer ces situations, et ça me rend plus fort. Je ne sais pas s’il y avait plus de stress que d’habitude mais c’est une pression différente. On sent qu’il y a de l’attente. On me regarde quand j'arrive. C’est le jeu”. Cet objectif majeur passé, il peut regarder vers la suite du printemps. Des courses en Italie et une épreuve montagneuse à Martigny (Suisse) l’attendent. “J’ai envie d’ouvrir le compteur en avril”, annonce-t-il.

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