Une première flamande pour Wout van Aert

Crédit photo Francis Spruyt - DirectVelo

Crédit photo Francis Spruyt - DirectVelo

Wout van Aert a remporté, ce dimanche, Gand-Wevelgem. Déjà vainqueur de Milan-SanRemo, des Strade Bianche et de trois étapes du Tour de France, le coureur de la Jumbo-Visma décroche ainsi sa première Classique flamande du printemps. Le Belge de 26 ans s'est imposé dans un sprint à sept en devançant Giacomo Nizzolo et Matteo Trentin (voir classement). Il est revenu avec DirectVelo sur cette victoire, à une semaine du Tour des Flandres.

DirectVelo : Vendredi à l'E3, tu étais isolé. Aujourd'hui, Nathan Van Hooydonck t'a accompagné jusqu'au bout...
Wout van Aert : La victoire revient à toute notre équipe. Nathan Van Hooydonck a été le facteur-clé aujourd'hui. Il a réussi à empêcher les attaques. Dans les derniers kilomètres, Stefan Kung, qui est un très bon coureur, a essayé. Mais Nathan était là et a pu réagir. C'était vraiment un excellent travail de sa part. Après le dernier passage du Mont Kemmel, je n'ai pas fait la descente à fond pour qu'il s'accroche. C'était le bon choix, car après ça, c'est lui qui a réussi à décrocher Sam Bennett.

Avais-tu confiance en ta pointe de vitesse face aux différents sprinteurs présents dans ce groupe de tête ? 
Dans le final, le vent soufflait fort de dos. À cette vitesse, tenter de s'échapper n'a pas vraiment de sens. Je me suis donc concentré sur mon sprint. Nathan était là pour rouler, et moi, j'avais confiance en ma pointe de vitesse. Il y avait pourtant beaucoup de garçons rapides dans notre groupe de tête. Et évidemment, il faut toujours être très prudent après une si longue course dans ces conditions.

« J'AI UN PEU DOUTÉ, C'EST VRAI »

As-tu changé ta manière de courir depuis l'E3 vendredi ?
Oui, aujourd'hui, je me suis bien plus économisé pendant la course. Vendredi, je n'avais pas fait les meilleurs choix. Puis, d'un coup, je ne pouvais plus suivre le rythme. C'était frustrant. Vendredi, je suis allé dormir avec un mauvais sentiment. Je ne m'attendais pas à cela. J'ai un peu douté, c'est vrai. Cette fois, j'ai roulé de manière plus intelligente et je l'emporte.

Gand-Wevelgem devient donc la première Classique flamande à ton palmarès... 
Les dernières années, je suis passé tout près, mais sans y arriver. Une victoire sur une belle Classique flamande comme aujourd'hui se trouvait très haut dans la liste de mes souhaits. J'ai gagné de belles courses avant. C'est logique que gagner en Flandres soit important pour moi.

Comment comptes-tu t'organiser jusqu'au Tour des Flandres ?
Je dois simplement maintenir ma condition. Je ne dispute pas À travers la Flandre. Mercredi et jeudi, un long entrainement et la reconnaissance du parcours sont au programme. Le mot d'ordre est d'entretenir le moteur pour arriver au top au départ du Tour des Flandres. 

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