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AG2R Citroën U23 : « On aurait pu perdre gros »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

AG2R Citroën U23 a d'abord été patient sur le Grand Prix de Saint-Etienne Loire. Puis dans le final, les Chambériens ont été omniprésents. Devant le stade Geoffroy-Guichard, Paul Lapeira s'est offert son premier succès sur une manche de la Coupe de France N1, tandis qu'Alex Baudin et Valentin Retailleau sont eux aussi rentrés dans le Top 15. Ce qui permet aux Savoyards de prendre la tête de la Coupe de France devant le CC Etupes (voir classement). De quoi satisfaire leur directeur directeur sportif, Léo Peters, qui est revenu sur la journée pour DirectVelo.

DirectVelo : Voilà AG2R Citroën U23 vainqueur avec Paul Lapeira et premier leader de la Coupe de France N1 !
Léo Peters : Ça fait forcément plaisir. Le classement de la Coupe de France, on dit souvent qu'il vient au fil des manches. On n'est pas forcément là pour le viser. On vient sur les manches pour les gagner. Aujourd'hui (samedi), c'est chose faite. La première place provisoire au classement de la Coupe de France, ça vient en surplus avec derrière deux mecs qui sont placés dans les treize premiers (voir classement) et qui en plus ont fait du très beau boulot toute la journée. Donc ça laisse tout simplement une motivation encore plus grande pour le Tour de Saône-et-Loire et le Chrono 47. On travaille le chrono par équipes régulièrement. Ce seront les deux prochaines échéances qui viendront dans un mois. 

« PAUL, C'EST LE SNIPER »

Quel était le plan pour ce Grand Prix de Saint-Étienne ?
Notre idée, c'était vraiment d'attendre très tard dans la course. On avait plus ciblé les deux tours du petit circuit, avec la montée du Pilon. On imaginait un dénouement tardif. On a pris des risques. Mais ce sont des risques qui ont été payants. On aurait pu perdre gros, mais sur une manche de Coupe de France, c'est un scénario qui s'avère souvent payant. 

Paul Lapeira confirme qu'il sait gagner des courses, même en Coupe de France N1 désormais...
Paul, c'est le sniper. C'est un mec qui se rate rarement quand il est devant. On peut vraiment compter sur lui. Du coup, c'est souvent un coureur protégé parce qu'on sait que sur une arrivée en petit groupe, c'est un mec qui est vraiment fiable. Là, ce n'est pas forcément une arrivée qui était à son avantage, sur du plat, avec plutôt du vent de dos. Par contre, on savait que la bosse de la Tour-en-Jarez, à cinq bornes de l'arrivée, lui convenait vraiment. C'est là qu'il a fait son effort et qu'il a vraiment construit sa victoire. Face à un coureur comme (Stefan) Bennett, il a plus de jump, mais il a vraiment construit sa victoire avant, dans la bosse qui était favorable à ses qualités. 

« DANS LES CLOUS »

Comme chaque année, l'équipe a débuté sa saison plus tard que les autres équipes. Savais-tu que tes coureurs étaient dans cette forme-là ?
C'est vrai qu'on a peu couru en début de saison. C'est un peu une question récurrente, mais ça nous permet d'avoir une préparation qui est en adéquation avec leur programme scolaire, parce qu'on part en stage pendant les vacances scolaires, pendant la période de la reprise pour toutes les autres équipes de N1. On a un peu subi ce programme de stage, mais sportivement, on a fait beaucoup de qualitatif donc on a pu se présenter avec peu de jours de courses mais pas mal de préparation spécifique. Ça a porté ses fruits. On ne peut pas dire qu'on est confiant quand on est au départ d'une manche de Coupe de France de N1, avec toute l'adversité qu'il peut y avoir, parce qu'on n'avait jamais eu à faire face à une telle adversité jusque-là cette année. Mais en tout cas, je pense qu'on peut rassurer les coureurs, parce qu'on est dans les clous. 

Le groupe a encore été rajeuni pendant l'intersaison...
On a une équipe qui est tout de même très expérimentée et qui fait son chemin. Paul, ça fait quand même trois années qu'il est au Centre. Pareil pour Valentin Retailleau ou Thomas Delphis, qui jouent les premiers rôles aujourd'hui (samedi), donc c'est intéressant. Même avec une équipe jeune, on arrive à avoir un collectif qui est présent sur le final d'une course de quatre heures, donc ça montre que la préparation n'a pas été dégueu. 

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