Mathis LE BERRE

Cre'Actuel-Marie Morin-U 22

3e

« Il y avait des costauds devant donc c’était difficile de faire la différence. J’ai essayé de courir au millimètre dès le début mais Le Bon était deux jambes au-dessus. Il a attaqué quand on est arrivé sur le circuit et il a fait un trou tout de suite et ça a été impossible de revenir. Je savais qu'il fallait le suivre, même mon DS me l'avait dit. J'essayais de me concentrer sur sa roue et quand il sort, c'est à la pédale, il n'y a pas photo. On était tous en dessous.

Je n’ai pas beaucoup d’expérience en élite pour l’instant, je suis jeune. C’est encourageant pour la suite. En ce moment, je ne fais que du vélo donc mon équipe va m’aider, c’est bien. C’est mon circuit type, ça monte assez longtemps. Ce n’est pas vraiment dur mais c’est usant.

Je ne pensais pas vraiment être devant comme ça. Je n’ai pas roulé énormément cet hiver donc je ne suis pas aussi prêt que Johan qui a couru avec les professionnels ou les gars de Vendée U qui ont roulé tout l’hiver. J’ai un peu de retard mais je le rattrape.

Pour la suite, je ne sais pas, c'est vraiment au jour le jour. Le week-end prochain il y a une élite. Tant que je peux courir je suis content, peu importe où ».

M. LE BERRE

Lucas GROLIER

Vendée U

5e

« On se retrouve à deux (du Vendée U) devant sur les cinq qui jouent la gagne. On est tombé sur un os. On sait qui c’est. On le connait. On ne le présente plus. Il nous a vraiment sortis à la pédale à la flamme rouge au dernier tour donc on ne pouvait rien faire. On a joué la carte de Théo Menant qui était vraiment le plus rapide du groupe si ça avait été une arrivée groupée mais on a joué la deuxième place. Les gars derrière ont assuré. Tactiquement, on ne pouvait pas faire mieux, pas de regret !

On avait trois Espoirs 1 qui ont bien fait le taff pendant 30 bornes et qui allaient dans les coups et finalement c’est Théo Menant qui se retrouve devant dans un groupe de trois et derrière, on savait que ça allait sortir dans le grimpeur à 40km de l'arrivée. On l’a monté à bloc et ça s’est fait à la patte. On s’est retrouvé à quatre en contre et on rentre sur Théo. Là le peloton s’est rapproché dangereusement et on a relancé la course tout le temps.

On est toujours à l’attaque et ça paie. On est tous solidaires et on lève tous le cul de la selle et au final on se retrouve toujours en supériorité numérique. Sur une course comme ça c’est super. C’est usant mais si on est tous soudés ça se passe super bien.

On a fait un très gros week-end la semaine dernière. On savait qu’on ne pouvait pas gagner tous les week-ends non plus. Il y aura d’autres mecs plus forts que nous mais en tout cas le point positif c’est que collectivement on était présent et c’est ce qu’il faut retenir. La semaine prochaine, il y a le Tour du Pays de Lesneven.

On prend week-end par week-end parce que ça change tellement d’une semaine à l’autre... D’ailleurs, un grand merci aux organisateurs parce qu’on arrive quand même à courir et on a des DS formidables qui nous trouvent des courses tous les week-ends, qui arrivent à faire courir presque tout le monde ».

L. GROLIER