Bruno Chardon : « Là, face aux N1 »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

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Malgré une chute à Onjon, Bruno Chardon réalise un bon début de saison. Après une 4e place au Grand Prix de Chaumont, il a pris samedi dernier la 8e position du Grand Prix de Bourg-de-Péage où le plateau était encore un cran au-dessus (voir le classement). Tout au long des 140 kilomètres de l’épreuve régionale, les coureurs n’ont guère eu le temps de souffler. “Nous étions à fond toute la course mais je suppose que si j’étais devant, c’est que j’étais bien, sourit le Champion du Grand Est interrogé par DirectVelo. Psychologiquement, c’était une course difficile. Il y avait du vent, il fallait toujours être attentif”.

Au milieu des coureurs du Vendée U, du VC Pays de Loudéac ou de solides individualités (Harrison Bailey, Aloïs Charrin, Théo Degache, ou encore Valentin Paret-Peintre), le Team Macadam’s Cowboys pouvait compter sur deux garçons, Bruno Chardon et Francis Juneau. Ils ont tout tenté pour piéger les N1. Après une attaque du coureur de 32 ans, son coéquipier québécois est sorti à environ douze kilomètres de l’arrivée. “Il est parti avec Aloïs Charrin qui était super fort. Je me suis alors dit qu’avec lui, Francis avait une chance d’aller au bout. Mais Loudéac et Vendée U voulaient un sprint, et ils ont roulé. Ce qui est normal”, relate Bruno Chardon.

UNE GRANDE MOTIVATION

Le dernier kilomètre ne l’avantageait pas. “Il fallait prendre des risques pour le sprint, je n’ai pas trop le profil. Malheureusement, je n’ai pas pu faire mieux que 8e”. De quoi nourrir dans un premier temps quelques regrets. “Si on regarde le résultat, c’est mitigé. Nous étions deux devant alors ça aurait été bien d’en avoir au moins un dans le Top 5”. Mais l’ancien sociétaire de l’ASPTT Nancy a quitté la Drôme satisfait. “Le bilan de la course est positif. Nous étions là face aux N1, nous avons attaqué dans le final. C’est très satisfaisant”.

Bruno Chardon n’imaginait pas avoir cette forme-là dès mars. “J’ai bien roulé cet hiver. Avec les enfants et le travail, ce n’est pas toujours évident. Je m’en sors bien”. Surtout, sa motivation est grande. “J’avais arrêté un an, en 2019, et aujourd’hui, je suis plus motivé que lors de la saison qui avait précédé mon arrêt”. Son objectif ? Être présent sur chaque course, tout en lorgnant déjà sur la période fin mars/début avril. “Il y a un gros morceau avec des manches de la Coupe de France N2 et des Élites. J’essaierai d’être un peu mieux à ce moment-là”, prévient-il.

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