La chute qui change tout pour Thomas Devaux

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Thomas Devaux a décroché son premier podium en Élite Nationale, ce samedi, à l'occasion du Poinçonnet-Panazol (voir le classement). Mais à la satisfaction du résultat et de la confirmation de sa bonne forme succède vite "une pointe de déception".

Le déroulement de la course attise les regrets du sociétaire de Charvieu-Chavagneux IC. "J'étais dans l'échappée (à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, NDLR) mais je tombe dans un fossé et je repars derrière le peloton, raconte-t-il à DirectVelo. Je rentre sur le peloton et j'attaque pour faire le saut. Mais dans le dernier GPM, je n'arrive pas à rejoindre les deux de devant". D'abord avec trois autres coureurs, puis avec le seul Maxime Farazijn (Dunkerque Grand Littoral-Cofidis), Thomas Devaux tente de réduire l'écart. "On a bouché une partie du temps mais à 5 km de l'arrivée, on plafonnait. Ils étaient assez costauds devant", reconnaît-il en saluant la performance de Thomas Acosta et Maxime Jarnet. Mais l'ancien coureur d'Akros-Excelsior-Thömus reste persuadé qu'il aurait pu jouer avec eux. "Si je n'étais pas tombé, j'aurais pu être avec les deux de devant".

Ce bon résultat donne de la confiance à celui qui retrouve la N1, après une année en Continentale qui s'est conclue par l'arrêt de son équipe suisse. "Je pensais faire une ou deux saisons en Conti avant d'essayer de monter plus haut. L'arrêt m'a donné un coup mais j'en ai tiré de l'expérience". Le coureur de 24 ans espère maintenant faire le chemin inverse vers le niveau supérieur, et il a choisi le maillot rose de Charvieu-Chavagneux IC pour "leur programme de courses qui me correspond avec l'Alpes Isère Tour en Classe 2, et les manches de Coupe de France N1 pour avoir de la visibilité. J'ai un rôle de coureur protégé dans les courses accidentées", apprécie-t-il. Thomas Devaux espère bien exploiter sa bonne dynamique dans les prochaines courses, et notamment au Grand Prix de Saint-Étienne Loire, première manche de la Coupe de France, le 27 mars.


Crédit vidéo : Cédric Congourdeau

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