Cette fois-ci, Pierre Barbier n’a « pas de regrets »

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Pierre Barbier connaît bien le Grand Prix Jean-Pierre Monseré (1.1). Il y a trois ans, le sprinteur y avait pris la 2e place derrière le Néerlandais André Looij, alors qu’il évoluait encore chez Roubaix-Lille Métropole. Ce dimanche, c’est sous les couleurs de Delko qu’il a tenté de décrocher son deuxième succès dans la peau d’un coureur professionnel, après une étape du Tour de Bulgarie (2.2), l’an passé. “C’était une très bonne journée. On a été solides toute la course. Le but était de rester en second rideau, en ne faisant pas trop d’efforts inutiles. Dans le final, on a réussi à bien se trouver, avec Siske (Evaldas Siskevicius, NDLR) et August Jensen”, raconte-t-il auprès de DirectVelo avant de revenir sur l’emballage massif, durant lequel les choses semblaient d’abord bien engagées avant de se compliquer soudainement. “J’étais en quatrième position à la flamme rouge, c’était top. Mais les trois coureurs devant moi n’étaient pas les gros lanceurs habituels et se sont tous écartés après des relais de 150 mètres maximum, ce qui fait que je me suis retrouvé devant aux 300 mètres. Il a fallu temporiser car avec le vent de face, ça faisait trop loin pour lancer. Mais je me suis fait serrer, sans doute involontairement, par le gars de Bingoal-WB (Timothy Dupont, NDLR). J’ai dû arrêter de pédaler pendant une seconde et ça ne m’a pas aidé”.

Entre-temps, l’ancien Champion de Belgique Tim Merlier a lancé le sprint de loin, comme il l’avait déjà fait quelques jours plus tôt lors de son succès sur les routes du Samyn (1.1). Encore une fois, le coureur d’Alpecin-Fenix s’est montré le plus rapide. Et de loin ! “Je n’ai pas peur de l’avouer : dans tous les cas, je n’aurais pas gagné. Franchement, il était très rapide. Peut-être qu’en étant dans la roue au moment où il a lancé son sprint, j’aurais pu espérer autre chose mais quand je vois la giclette qu’il a eue, je me dis qu’il était vraiment fort, le plus fort…”

2e et frustré sur les routes de La Calmette en tout début de saison, lors de l’Etoile de Bessèges (lire ici), l’athlète de 23 ans, finalement 4e de la course flamande affirme qu’il n’a “pas de regrets”. Et pense déjà à la suite. “Le principal, c’est que la condition est bonne. Je suis sur la bonne voie. Tout se passe bien pour l’instant et j’espère le confirmer sur les prochaines courses, à Nokere Koerse notamment ou avant, sur Paris-Troyes, si je dois remplacer un blessé”. Car Eduard Grosu et Julien Trarieux ont goûté au bitume sur ce Grand Prix Jean-Pierre Monseré et certaines compositions d’équipe, notamment pour le prochain Paris-Troyes (1.2), pourraient être amenées à bouger. “Je suis premier remplaçant, alors on ne sait jamais. Mais j’espère ne pas y aller car ça voudrait dire qu’un copain de l’équipe devrait déclarer forfait”. À son calendrier, figureront ensuite, entre autres, Cholet-Pays de la Loire, la Route Adélie de Vitré, la Roue tourangelle ou encore les 4 jours de Dunkerque avec sans doute, entre ces différents rendez-vous, un passage par la Turquie. 

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