Romain Guillot : « C'est ce que je recherchais »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Romain Guillot compte déjà cinq places dans un Top 20 depuis le début de saison (voir ici). Mais le coureur du Team Pro Immo Nicolas Roux n'a pas encore terminé dans un Top 10. "C'était prévu que j'arrive en bonne condition mais pas en grande forme en raison de la Covid-19. On a adapté les entraînements car il y avait des incertitudes sur la tenue des courses, c'est un peu pareil pour toute l'équipe", confie à DirectVelo le coureur désormais entraîné par... Clément Carisey.

Après le VC Villefranche Beaujolais et Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme, le 13e du Circuit de l'Essor découvre cette année une nouvelle structure. "C'est différent des autres clubs. Ici, c'est la gagne ou rien. Le staff s'en fout d'un Top 5". Ce qui n'est pas pour lui déplaire. "C'est ce que je recherchais, reconnaît-il. J'ai un profil de sprinteur-puncheur. Avec ce profil, si tu ne gagnes pas des courses, tu es mis de côté. J'ai gagné sept courses en 2018, et depuis une seule par an". Il a choisi une équipe avec laquelle il était en contact depuis plusieurs années. "Je déclinais toujours leur offre, puis on a reparlé en août dernier avec Jean-Philippe Duracka que je connais bien. Et j'ai accepté, je voulais me relancer".

SAINT-ÉTIENNE, LE PREMIER OBJECTIF

Son premier objectif de la saison sera le Grand Prix de Saint-Étienne Loire, qui ouvrira le 27 mars prochain la Coupe de France N1. Sa formation comptera sur lui puisqu'il fait partie des rares coureurs de moins de 26 ans de la N1 auvergnate. Le coureur de... 25 ans espère ainsi participer à toutes les manches. "Elles correspondent à mon profil, notamment Saint-Étienne qui est pour les puncheurs. Cette course se dispute pas loin de chez moi. Si ça arrive au sprint, j'espère faire mouche", sourit le Rhodanien. Romain Guillot aura ensuite dans le viseur l'Alpes Isère Tour (2.2) et le Championnat de France.

En attendant, il a l'opportunité d'obtenir un premier résultat marquant en 2021 ce samedi à l'occasion de la première manche du Trophée Maxime Méderel, disputée à Saint-Georges-les-Landes (Haute-Vienne). "Je n'étais pas bien au Bédat (17e), dimanche dernier, mais les jambes et les watts sont là. La chance va tourner". Il s'estime en effet malchanceux avec des chutes à l'Essor Basque et aux Boucles du Haut-Var, ou une crevaison avant le sprint massif le dernier jour du challenge varois. "J'ai quelques regrets car je me sens pas si mal". Même si le Team Pro Immo Nicolas Roux semble moins dominateur que l'an passé, il se veut confiant pour les prochaines semaines. "Le but est que chacun gagne. J'aimerai remporter des courses mais si c'est un autre de Pro Immo qui s'impose, ça me va aussi ! L'équipe est soudée. On a appris à se connaître à l'Essor Basque car on ne s'était vu qu'une fois en janvier. On prend des automatismes au fil des courses. Ça va revenir pour nous".

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