Raphaël Parisella veut creuser son sillon aux Sables

Crédit photo DirectVelo

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Les Sables Vendée Cyclisme doit être une bonne maison. Félix Robert et Lukas Carreau ne sont plus les seuls Québécois du club de N2. Ils ont été rejoints cette année par Raphaël Parisella. "J'avais des amis dans le club des Sables qui m'ont mis en contact avec eux. J'ai parlé avec l'équipe et j'ai vu que ce serait une bonne place pour moi pour me permettre de grandir en tant que coureur et monter progressivement de niveau," indique à DirectVelo l'ancien sociétaire de Vélo 2000-Rhino Rack où il a déjà croisé Lukas Carreau.

AMBIANCE FAMILIALE

Le côté familial tient une bonne place dans le choix du coureur de 18 ans pour traverser l'Atlantique. "La partie plus famille était importante. Je ne suis pas le premier Québécois qui arrive ici, la marche était déjà faite", apprécie-t-il. Le club vendéen a une tradition d'accueil qui mélange les nationalités : Japon, Rwanda, Slovénie. "Ils étaient déjà organisés avec les logements, ça se fait de manière naturelle. On est logé tous ensemble".

Raphaël Parisella arrive dans le peloton français avec une petite carte de visite. Il est Champion du Québec Juniors contre-la-montre en titre et Champion du Canada 2019 de la course en ligne. S'il quitte l'Amérique du Nord c'est qu'il s'est donné un cap. "J'ai décidé de prendre de l'expérience en Europe où le type de courses est différent de celui qu'on retrouve chez moi, pour prendre des galons et voir comment ça court ici. L'année passée, je n'ai pas eu beaucoup d'opportunités pour courir à un niveau plus élevé". Le vice-Champion du Québec Juniors de la course en ligne s'attend à une première année en France "avec beaucoup d'apprentissage". Une fois son bagage rempli, il espère "éventuellement passer pro".

« NE PAS SE LAISSER INTIMIDER PAR LES N1 »

La campagne vendéenne autour des Sables d'Olonne ne le dépayse pas tant que ça sur le vélo. "Au niveau du dénivelé, ça ressemble à chez moi, sur la rive sud de Montréal, avec de petits vallons. Mais les routes sont plus sinueuses et il y a de beaux coins pour rouler", apprécie-t-il. Dans sa préparation avec son équipe de N2 il a "commencé tranquillement par des simulations de course, faire des trains, des bordures. On veut montrer qu'on a notre place en N2 et ne pas se laisser intimider par les équipes N1".

Pour sa première course en Europe, samedi dernier sous le soleil printanier de Saint-Hilaire-du-Harcouët, le Québécois termine dans le peloton, fort de 200 coureurs au départ (voir ici). Il n'est pas habitué à une telle compagnie. "J'ai couru majoritairement au Canada. Les pelotons sont plus petits", concède-t-il. Mais il s'est déjà frotté au haut niveau international ce qui lui donne déjà quelques repères. "J'ai couru le Tour d'Abitibi et le Championnat du Monde en 2019". Raphaël Parisella compte bien profiter de cette première saison pour prouver ses qualités dans les courses françaises. "Je suis rapide au sprint, j'ai un bon moteur, je passe relativement bien les bosses et j'aime les courses dures", résume-t-il.

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