Cette fois-ci, c’est parti. Après l’annulation de plusieurs courses, notamment en Espagne, ces dernières semaines, Eugénie Duval et ses coéquipières de la FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope vont reprendre la compétition ce samedi à l’occasion du Circuit Het Nieuwsblad. “Enfin !”, s’exclame auprès de DirectVelo celle qui va débuter sa septième saison au sein de la structure du WorldTour. “On l’attendait, cette reprise ! C’était long… Surtout que je devais reprendre en Espagne il y a déjà quinze jours et qu’au final, les courses se sont annulées. On était vraiment dans l’incertitude alors ça fait plaisir de pouvoir courir”. Avec, tout de même, le sentiment que tout pourrait s’arrêter assez vite, une nouvelle fois. “On va prendre ce qu’il y a à prendre car on a bien conscience que le gouvernement peut annoncer de nouvelles mesures à peu près n’importe quand. On connaît la situation et les conditions. On court sans savoir ce qui peut nous tomber dessus demain. Il faut l’accepter”.

« UN TRÈS BON COLLECTIF »

Malgré cette période frustrante et quelques adaptations de circonstance, l’athlète de 27 ans va finalement reprendre la compétition au même moment et au même endroit que l’an passé, à Gand, pour un week-end d’ouverture belge toujours particulièrement attendu. “On est prêtes à en découdre. On arrive ici avec un très bon collectif, qui n’a pas trop changé par rapport à l’an passé”. La formation de Stephen Delcourt n’a en effet enregistré qu’un départ - l’Australienne Shara Marche (devenue nutritionniste, lire ici) - et une arrivée, celle de l’Italienne Marta Cavalli (lire son portrait ici). “C’est une bonne équipe, on se connaît bien et ça peut nous aider. Il faudra courir collectivement demain (samedi)”. Avec la volonté de faire la course assez tôt, ou d’attendre le final ? “Il est possible d’anticiper, pourquoi pas, mais sur une course comme-là, ça se fait de toute façon à la pédale, dans le final. On sera toutes dans la même optique : gagner, plus que jamais. C’est la première course et chaque fille, chaque équipe, va vouloir prendre ce qu’il est possible de prendre”, insiste-t-elle pour conclure.