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SCO Dijon : « On ne voulait pas tout changer »

Crédit photo DirectVelo

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Le SCO Dijon-Team Materiel-velo.com a démarré sa saison mi-février sur les deux premières épreuves des Boucles du Haut-Var. Julien Souton a terminé 2e à Ginasservis, Nicolas Debeaumarché et Mathieu Pellegrin ont eux été échappés entre Sillans-la-Cascade et Cotignac. “On se rend compte que notre effectif mûrit d’année en année. Ils ont pris du galon et sont en forme à longueur de temps. On a vraiment répondu présent sans préparation spécifique. Nous sommes arrivés moins aptes que certaines années et nous avons été aussi bons voire mieux“, déclare à DirectVelo Denis Repérant, le manager du SCO Dijon.

« ON RESTE SUR LES MÊMES BASES »

La semaine précédente, les Bourguignons ont roulé plus de 900 kilomètres à l’entraînement dans le Var. “On a vraiment travaillé sur du foncier. Malgré des grosses séances, on était au niveau aux Boucles du Haut-Var“. Initialement, ils auraient dû disputer le Tour du Centre-Var, le samedi 13 février, qui a été annulé (voir ici), puis revenir dans le sud pour les Grands Prix du Pays d’Aix et de Puyloubier, qui ont été reportés (lire ici). “Il restait une place le lundi pour la deuxième épreuve des Boucles du Haut-Var, on l’a prise. On est reparti le soir même. Après le stage, il fallait que les organismes se reposent un minimum et on ne pouvait pas rester quinze jours dans le sud“.

Ce dimanche, les Dijonnais vont courir le Circuit de la Vallée du Bédat et le Grand Prix d’Onjon où ils avaient trusté les premières places l’an passé. “Ce sera la reprise pour nos Espoirs 1. Il y a une motivation certaine. Il va falloir tout de suite être acteur et ne pas perdre de temps. Le but sera de jouer la gagne sur les deux fronts“. Au sein de l’effectif, trois Juniors sortants ont été recrutés en interne ainsi que Lucas Beneteau arrivé en provenance de l’US Saint-Pierre-des-Corps. Corentin Navarro a rejoint son frère Gauthier, tandis que Léo Bouvier est parti et Hadrien Degrandcourt a arrêté. “L’effectif n’a guère évolué par rapport à l’année dernière. On avait dit qu’on restait sur les mêmes bases par rapport à la Covid. On ne voulait pas tout changer alors que les coureurs n’ont pas pu s’exprimer à leur juste valeur“.

LE GRAND PRIX DE SAINT-ÉTIENNE LOIRE, LE PREMIER GROS OBJECTIF

La semaine prochaine, le SCO Dijon effectuera un nouveau stage, à domicile cette fois-ci. “Il y aura quasiment tous les coureurs hormis ceux retenus pour des raisons professionnelles ou pour les études. On va travailler les intensités et faire du spécifique. On va aussi bosser le chrono vu qu’on a le matériel à disposition sur place“. Avec en ligne de mire le Grand Prix de Saint-Étienne Loire (Coupe de France N1) qui sera leur premier gros objectif à la fin du mois. Parmi les grandes lignes du programme figurent le Tour d’Eure-et-Loir, Paris-Roubaix Espoirs, le Tour de la Mirabelle, A Travers les Hauts-de-France et la Ronde de l’Isard. “On attend la sélection pour la Ronde de l’Oise, le Tour Alsace et le Kreiz Breizh Elites. On a l’ambition de bien figurer en Coupe de France et même tous les week-ends au vu de l’effectif qu’on a cette année“.

Comme tout le monde, le SCOD doit faire avec les annulations et les reports. “Ce n’est pas toujours simple. On le sait aussi vu qu’on organise des courses. Il faut être malléable et s'adapter. C’est le mot d’ordre. On a la chance de pouvoir faire quelques compétitions à l’instar des professionnels. On a un gros effectif de 19 coureurs, le but est de les faire courir au moins deux-trois fois par mois. On pourra rajouter des stages pour combler un manque de compétitions certains week-ends. Il faudra garder le cap même s’il n’y a plus de courses. Ceux qui arriveront à être performants seront ceux qui font le métier à 100%, même plus“.

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