Romain Campistrous : « À moins que je gagne au Loto... »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Romain Campistrous a tenté jusqu’au bout de repartir de l’Essor Basque avec un succès. Il est parti seul, dimanche, dans une petite difficulté située à cinq kilomètres de l’arrivée de Mauléon, lors du Trophée de l’Essor. “Je l'avais dit au briefing, confiait-il à l’arrivée à DirectVelo. Ça avait marché en 2017, on était sorti à six. Mais là, je crois que tout le monde était un peu entamé. J'arrive à sortir, mais c'est dommage que personne ne vienne avec moi”.

Auparavant, il était déjà revenu sur l’échappée dans la cinquième et dernière ascension de la côte de Larrebieu. “On fait le jump avec d’autres coureurs et on se fait reprendre à une dizaine de kilomètres de l'arrivée”, regrette le coureur de 28 ans. Il se montre tout de même satisfait de la course d’équipe de l’Occitane CF. “Je pense qu'on a fait une bonne course. On a réussi avec Baptiste Lavigne et Kévin Besson à limiter la casse. On se trouve bien dans le peloton”. Le Tarnais dresse un bilan positif des deux premiers week-ends de courses. “J'aurais quand même voulu lever les bras au moins une fois. Mais Kévin Besson l'a fait lors du Tour de Basse-Navarre, donc à la limite, c'est pareil”.

« JE ME RÉGALE »

Romain Campistrous était l’un des hommes forts de cet Essor Basque. Cet hiver, il a changé de méthode d'entraînement. “Je me suis pris personnellement en main. J'essaie de bien bosser. Ça me plaît. J'espère pouvoir encore progresser un peu cette année”. Faute de course, il ne devrait pas recourir d’ici le 28 février et le Grand Prix d’Ouverture de Carlus. “C’est organisé par Albi VS, qui fait partie de l’Occitane CF. On aura à coeur de bien y figurer”.

Cette saison, il retrouve une structure quittée fin 2014. “Moi, je suis là pour les jeunes, pour essayer de transmettre, de leur apprendre le vélo”, dit le coureur passé entre-temps au GSC Blagnac VS 31, à l’Armée de Terre et à l’AVC Aix-en-Provence. “Ça fait deux week-ends que je me régale. Avec Kévin et Baptiste, on arrive à bien se trouver. Je pense que ça peut tirer le groupe vers le haut. Les jeunes sont demandeurs, donc c'est cool”. Il pourrait disputer sa dernière année de vélo. “Sans doute... À moins que je gagne au Loto”, sourit le garçon intéressé pour devenir directeur sportif.

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