Thomas Bonnet a travaillé ses points faibles

Crédit photo Zoé Soulllard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soulllard - DirectVelo

Thomas Bonnet est en forme. Ce vendredi, présent au sein d'un contre de trois coureurs, le coureur du Vendée U a pris la 3e place du Tour de Basse-Navarre, dominé par Kévin Besson (voir classement). L'ancien Champion du Monde de VTT, qui a fait une croix cet hiver sur la saison de cyclo-cross, fait le point pour DirectVelo.

DirectVelo : Quel sentiment domine après ta 3e place ?
Thomas Bonnet : Je suis plutôt satisfait mais il n'y a pas eu la meilleure des ententes dans le groupe derrière Kévin Besson (Il était avec Axel Mariault et Aurélien Le Lay, NDLR). Nous sommes revenus à 10'' de lui mais nous avons stagné. Si on avait mieux géré notre poursuite, on serait rentré, c'est quasiment sûr. Il y a eu une cassure dans la descente. Aurélien Le Lay a pris 10'' d'avance sur nous. C'était un peu désorganisé. Chacun a dû faire des efforts et on a perdu du temps pour rentrer. On est venu mourir à 10'' de Kévin Besson... Avec le vent de face, c'était compliqué de sortir seul dans les deux derniers kilomètres. J'étais juste en fin de course. Je me contente du podium.

Tu sembles très bien en ce début de saison...
Je savais que j'étais bien avant l'Essor. Cet hiver, j'étais parti pour faire du cyclo-cross à petite dose, au niveau régional et le Championnat de France à Pontchâteau. Mais tout s'est annulé au niveau national et je n'avais pas prévu de courir à l'étranger. Il ne restait donc plus rien. J'ai donc préféré faire une croix sur la saison de cross. J'en ai profité pour passer du temps avec ma famille, sans me prendre la tête. J'ai également pu bosser mes défauts sur la route, comme l'endurance. J'ai fait des grosses semaines avec du volume. C'est ce qui pêchait chez moi. J'ai pu faire un bon hiver, sans pression. J'étais content de souffler. J'ai fait ce qu'il fallait pour être au niveau. Ça va monter progressivement. Je suis confiant pour la suite. Il y a une bonne cohésion dans l'équipe, ça fonctionne bien.

DONNER LE MAXIMUM À CHAQUE COURSE

Quels sont tes objectifs cette année ?
Je n'ai pas encore d'objectif de course. Je n'ai pas étudié cela pour le moment. De toute façon, il y a beaucoup d'annulations. Ça va être compliqué pour les classiques bretonnes, qui sont généralement une bonne entame avant les Classes 2. J'ai du mal à me projeter même si j'arrive à me détacher du contexte actuel. On ne se prend pas la tête avec l'équipe. Il faut rester dans une bonne dynamique. On ne sait pas pour combien de temps on aura des courses. Il faut partir comme si c'était la dernière, avec de l'envie et l'énergie. Je vais donner le maximum à chaque course.

Sur quel type de course faut-il t'attendre ?
J'apprécie les épreuves où ça se fait à la pédale. J'aime les bosses avec du pourcentage, les pétards bien raides... J'ai un profil de puncheur. La manche de ce samedi à l'Essor basque, avec trois fois la montée de Gamia, c'est le genre de course qui me correspond. Mais le sommet de la dernière ascension de Gamia est loin de l'arrivée (27 km, NDLR). Il y a quand même moyen de prendre du plaisir sur ce type de course.

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