Au Vendée U, Baptiste Vadic court comme il aime

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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C'est une semaine studieuse que passe Baptiste Vadic. En compagnie de Lucas Boniface, Thomas Bonnet, Sandy Dujardin, Alan Jousseaume et Théo Menant, ses nouveaux coéquipiers chez Vendée U, il a fait le choix de rester au Pays basque pour s'entraîner, afin de préparer au mieux le second week-end de l'Essor Basque (Élite Nationale). Le tout dans une ambiance détendue. "On a pris un appart' pour la semaine. La cohésion est bonne, tout le monde s’entend bien. En plus, il fait vraiment moche chez moi, donc je n'avais pas vraiment envie de rentrer, explique à DirectVelo le coureur de 18 ans. Lucas Boniface aime bien rouler fort, je n’aime pas trop prendre des relais derrière lui", rigole-t-il. 

Une semaine dédiée à l'entraînement pour celui qui, le week-end dernier, était aligné sur les deux manches de l'Essor Basque. Ses premières courses sous les couleurs de Vendée U. Et si, à titre personnel, le résultat n'était pas au bout (25e des Boucles de l'Essor, voir classement), l'Espoir 1 a été totalement conquis par la manière de courir de sa nouvelle équipe. "J’ai pris énormément de plaisir, déclare-t-il, enthousiaste. Je savais que cette équipe me correspondait, car j’aime faire la course et rouler pour le collectif. Et là, c’était le cas ! Je me sentais à l’aise, sur un circuit qui me convenait bien, et je me suis retrouvé plusieurs fois à l’avant. En plus, il y a un résultat au bout donc c’est top", savoure-t-il après le succès de Sandy Dujardin sur le Circuit de l'Essor. 

S'il a pris beaucoup de plaisir à faire la course, encore plus sous une météo pluvieuse qu'il apprécie particulièrement, il relève tout de même certains points à améliorer, notamment au niveau de la gestion de l'effort. "Dans l’euphorie de la reprise, j’ai fait quelques erreurs, comme lorsque je suis parti avec Clément Jolibert (Team Pro Immo Nicolas Roux), et que j’en ai peut-être trop fait...". L'Espoir 1 est d'ailleurs convaincu que cela lui servira à l'avenir. "Au moins, ça me permet d’apprendre à me canaliser. Je sais que je ne referai pas les mêmes erreurs".

« CE SERA UNE ANNÉE D'APPRENTISSAGE »

Un apprentissage nécessaire, car c'est un grand pas qu'a franchi, cet hiver, l'ancien sociétaire du Creuse Oxygène Guéret, en rejoignant l'une des meilleures équipes amateurs du pays. Et si le challenge ne lui fait pas peur, c'est d’abord d’un point de vue collectif qu'il envisage sa première saison en N1. "Ce sera une année d’apprentissage, confirme le vainqueur du Tour du Gévaudan Juniors 2020. J’ai envie de prendre du plaisir, et de faire le maximum pour l’équipe. Et si j’ai l’occasion, j’essayerai de saisir ma chance". 

Ainsi, pour préparer au mieux cet exercice 2021, et contrairement aux années précédentes, il a totalement mis de côté la saison de cyclo-cross, lui qui avait pourtant terminé 3e du Championnat de France Juniors de la spécialité l'année dernière. "Ça m’a un peu manqué, reconnaît-il. Ça a aussi changé mes habitudes de préparation. J’ai fait davantage d’endurance que les autres années. J'avais peur de manquer de giclette sur les premières courses, mais ça allait". Motivé à l'idée de reprendre les courses, il a le sentiment d'avoir réalisé une bonne préparation hivernale, en dépit de conditions météo délicates du côté de Guéret (Creuse). "J’étais bien en forme après le stage en Espagne (début janvier, NDLR). Je sens quand même que je ne suis pas encore au top, donc la forme ne peut que monter !". 

En parallèle, Baptiste Vadic s'apprête à passer son bac, et peut compter sur le soutien de sa nouvelle formation. "L’équipe laisse pas mal de liberté aux Espoirs 1, avance-t-il. En plus, j’ai pris une licence 2e caté, ça me permettra de faire des courses pas trop loin de chez moi". Mais avant cela, il va donc disputer, vendredi et dimanche, le Tour de Basse-Navarre et le Trophée de l'Essor. Avant d'enchaîner, dans quelques semaines, avec Bordeaux-Saintes et le Prix de la ville de Buxerolles (Élite Nationale). Conscient de la fragilité de la situation en raison d’une crise sanitaire qui ne cesse de rogner dans le calendrier, il ne s'autorise toutefois pas à voir plus loin, et préfère "prendre les courses les unes après les autres". 

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