Pro Immo « plus équilibré » en 2021

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

La saison amateur débute ce samedi à l’occasion des Boucles de l’Essor, première des cinq manches de l’Essor Basque. Une fois encore, le Team Pro Immo Nicolas sera l’équipe à battre au Pays basque et tout au long de la saison 2021. Même si elle a perdu son leader, Clément Carisey, la formation auvergnate a recruté quatre solides coureurs : Thomas Acosta, Clément Jolibert, Romain Guillot et Louis Pijourlet. Jean-Philippe Duracka, le directeur sportif de l’équipe trois fois lauréate du Challenge BBB-DirectVelo, fait le point à l’aube d’une nouvelle année qui pourrait être la dernière à ce niveau-là.

DirectVelo : Dans quel état d’esprit l’équipe aborde-t-elle cet Essor basque ?
Jean-Philippe Duracka : On se posait la question de savoir si la course allait avoir lieu. On a maintenu les coureurs sous pression, on les a rassurés. Avec Nicolas Vogondy, nous étions constamment derrière eux. Il ne fallait pas être pessimiste comme la période impose de l’être. Ils sont prêts pour cette reprise. Ils ont passé un bon hiver. Nous prendrons le départ avec l’ambition de faire des bons résultats, de gagner.

Et de déjà marquer les esprits ?
Si on peut le faire, c’est un plus (sourires). Nous voulons prendre du plaisir, profiter de la chance d’être au départ d’une course. On se posait la question de savoir si on allait pouvoir courir. C’est une belle victoire pour le cyclisme. On a tout mis en œuvre pour être au rendez-vous. Nous aurons douze de nos 13 coureurs de 1ère catégorie (Seul Nicolas Thomasson est absent, NDLR). On a une équipe de gagneurs. Les gars veulent gagner des courses. Tout le monde sait qu’on aime ça (sourires).

AVOIR LE MAILLOT BLEU-BLANC-ROUGE

Quelles sont cette saison les ambitions du Team Pro Immo Nicolas Roux ?
On aimerait jouer sur le devant de la scène dans les courses de Classe 2. On a gagné assez facilement la Coupe de France N1 l’an passé mais elle a été tronquée en raison du contexte. Il n’y a pas eu de réception après la dernière manche en raison de la Covid-19. On espère que ça se passera normalement cette année, et la gagner. Pour le Challenge BBB-DirectVelo, ça reste un objectif mais si on fait une belle saison, ça en découle…

L’équipe court aussi après le titre de Champion de France...
Il est annoncé plus sélectif, ce qui nous arrange. L’an passé, nous n’avions pas de sprinteur pour l’arrivée à Grand-Champ. On espère enfin avoir ce maillot bleu-blanc-rouge. Il serait bien d’être dans les trois premiers en Coupe de France après le Chrono 47 pour avoir sept coureurs au départ à Epinal. Un coureur supplémentaire, ça peut faire basculer une course.

LA DERNIÈRE EN N1 ?

L’effectif 2021 est-il plus fort que celui de l’an dernier ?
L’équipe est plus équilibrée. On avait des très bons coureurs l’an passé, avec un super capitaine de route en la personne de Clément Carisey. Cette année, nous n’avons pas vraiment de coureur qui sort du lot même si quand ça sera difficile, il y a Stefan Bennett et Florent Castellarnau ou Karl-Patrick Lauk pour les sprints. Nous avons une dizaine de bons coureurs. Parmi les nouveaux, il y a Louis Pijourlet et Clément Jolibert qui sont des bons rouleurs. Ils ont de l’expérience. On aura les moyens de renverser une course, d’être nombreux dans les moments décisifs… On est serein. On fera une belle saison. On espère qu’elle sera grande.

Est-ce la dernière saison avant de passer en Continental ?
On avait le projet de passer en Continental en 2021 mais les partenaires n’ont pas de visibilité avec la conjoncture actuelle. En tant que DS, c’est sûr que je me dis qu’on aurait dû être en Continental. On domine les courses, on a des coureurs confirmés… On a une approche professionnelle des choses. Il ne manque pas grand-chose mais en France, il faut un million d’euros. On aimerait donc que ce soit l’an prochain mais je ne suis pas le patron de l’équipe, ni le financier. On espère bien sûr y être.

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